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C O M M U N I Q U É
Obstruction canadienne à la visite de Puigdemont au Québec :
La mascarade a assez duré
Montréal, 17 octobre 2019 – En réaction à la mise en demeure envoyée par Carles Puigdemont à Immigration Canada et au ministre Hussen, la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, par la voix de son Président général, Maxime Laporte, exhorte les aspirants Premiers ministres Justin Trudeau et Andrew Scheer à crever l’abcès quant à leurs intentions dans l’affaire de la visite au Québec de l’ancien président catalan. Ils doivent dissiper tout doute quant à leur position vis-à-vis des engagements de l’État canadien à respecter le droit universel des peuples à disposer d’eux-mêmes, tel qu’inscrit à la Charte des Nations unies.
Laporte a fait valoir : « L’obstruction dont fait preuve Ottawa dans le traitement du visa électronique de l’ancien président catalan, qui traîne depuis plus de six mois, témoigne d’une complaisance honteuse de la part des autorités canadiennes à l’égard de l’autoritarisme espagnol. Le comportement du Canada dans toute cette affaire laisse aussi entrevoir un mépris flagrant du droit du peuple catalan à disposer de lui-même. – Le même genre de mépris qui s’affiche ici, chez nous, à l’égard des peuples autochtones et du peuple québécois. Rappelons qu’en ce moment même, dans l’affaire de la loi 99, Ottawa mène devant les tribunaux une véritable entreprise de neutralisation du droit du peuple québécois à l’existence juridique et à l’autodétermination. Ainsi, lorsque Trudeau et Scheer évoquent la « nation québécoise » pour meubler leurs beaux discours, cela s’avère d’une hypocrisie sans nom. »
« Tous ces éléments, qui ont pour fil conducteur le respect du droit des peuples à l’autodétermination, soulèvent des questions excessivement préoccupantes aux yeux des Québécois. Ceux-ci ont le droit de savoir ce qu’en feront les chefs politiques s’ils sont élus le 21 octobre. S’engageront-ils à lever l’obstruction dans le dossier de M. Puigdemont ? S’engageront-ils à se désister de la contestation constitutionnelle de la loi 99, comme l’Assemblée nationale l’a déjà demandé à l’unanimité ? », s’est interrogé le Président général, Maxime Laporte.
Encore une fois, qu’un ex-chef d’État, – qui n’est accusé d’aucun crime reconnu au Canada –, ne parvienne pas à obtenir l’autorisation d’entrer au pays, ce n’est pas normal. Ce qui est « criminel », c’est la répression violente de la démocratie catalane par l’État espagnol. Ce qui est criminel, c’est la complicité objective d’Ottawa qui, par ses manœuvres d’obstruction envers Carles Puigdemont, par son refus de condamner les injustices subies par le peuple catalan, cautionne l’autoritarisme espagnol. Le Canada se trouve ainsi à accréditer cette idée débile voulant que l’organisation, par des dirigeants démocratiquement élus, d’un référendum sur l’autodétermination d’un peuple, peut constituer un acte passible d’emprisonnement. Les Québécois, qui furent des millions à voter au référendum de 1995, attendent des réponses », a conclu M. Laporte.
Source : ssjb.com
Pour information et demande d’entrevue : Louis-Philippe Dubois, [email protected]