Consultations pancanadiennes sur les langues officielles 2022

La ministre fédérale des Langues officielles, Mme Ginette Petitpas-Taylor, a invité la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal à participer à une session virtuelle portant sur la protection et la promotion du français au Canada.

Devant les 140 personnes réunies autour de cette table de discussion virtuelle, notre présidente a déclaré que la Loi sur les langues officielles (LLO) n’est pas une solution pour le Québec, mais plutôt un problème. En effet, la LLO crée une symétrie fictive entre Anglo-Québécois et collectivités francophones hors Québec. Les millions de dollars octroyés chaque année au Québec en vertu de cette loi servent à promouvoir l’anglais alors que c’est le français qui est menacé chez nous.

La langue anglaise est et restera très majoritaire en Amérique du Nord et au Canada. Si Ottawa veut vraiment aider (nous en doutons fortement), il doit essentiellement s’abstenir de nuire aux efforts de francisation qui sont menés au Québec; reconnaître que le français est la langue commune et officielle du Québec et agir en conséquence; respecter les lois linguistiques du Québec sur le territoire québécois et cela vaut tant pour les entreprises privées de compétence fédérale que pour la fonction publique fédérale.

Le gouvernement fédéral doit cesser de contribuer à l’anglicisation du Québec par le financement excessif qu’il octroie aux organisations et institutions d’éducation et de santé de la communauté anglo-québécoise, ainsi que par ses pratiques en immigration (ce dernier champ de compétence doit être cédé au gouvernement du Québec).

Aussi, le gouvernement fédéral doit cesser d’utiliser son appareil judiciaire et sa charte constitutionnelle (imposée sans le consentement du Québec) pour réduire en pièces nos lois linguistiques et identitaires.

La SSJB propose la création d’un CRTQ pour assurer au Québec une protection et une promotion accrues du français à la radio, à la télévision et sur Internet.

En somme, la Loi canadienne sur les langues officielles doit cesser d’être la complice de l’anglicisation du Québec.

Vivement l’indépendance du Québec pour être maître de l’avenir de notre langue!

VLQL!

???? sur la photo, Marie-Anne Alepin, présidente de la SSJB, lors de sa participation aux consultations pancanadiennes sur les langues officielles.