Me Guillaume Rousseau et Alexis-Étienne Boucher de l’organisme Droits collectifs Québec répliquent aux juristes contestataires de la loi 96.
« On croyait que le principe du français langue officielle faisait consensus. Or, puisqu’un tel statut signifie naturellement que le français doit être la langue du législateur, du gouvernement et des tribunaux, refuser au français l’expression de ce statut au sein du système de justice revient en réalité à contester le caractère officiel du français. C’est aussi prôner une régression du droit à une justice en français, que la nouvelle loi vient consacrer et mettre en œuvre par l’entremise des articles 9 et 208.6 ».