Montréal, jeudi 12 décembre 2013 — « Au Québec, dans tous les milieux, on condamne de plus en plus la misogynie, l’homophobie, l’intimidation, l’islamophobie et les préjugés contre les Autochtones. Une autre forme de discrimination, tend à réapparaître : la francophobie.
Aujourd’hui, 101 personnalités et plus ont entériné la déclaration « Uni-e-s contre la francophobie », et unis leurs voix pour la dénoncer! », se sont exclamés les signataires présents, de nombreuses personnalités du monde politique, social, culturel et communautaire : Bernard Landry, ancien premier ministre du Québec; Sophie Stanké, comédienne, animatrice de radio, fondatrice des Productions Les Bonheurs de Normand Lester, journaliste d’enquête, chroniqueur régulier, Corus Nouvelles et Télévision Quatre-Saisons (TQS), animateur occasionnel et ancien grand reporter au Téléjournal de la Société Radio-Canada (SRC); Pierre Curzi, comédien, chevalier de l’Ordre de la Pléiade et lauréat du Prix Camille Laurin; Jean Jolicoeur, homme d’affaires d’origine autochtone et chef amérindien; Yves St-Denis, ancien président de l’Association canadienne-française de l’Ontario (AFCO); Rachid Bandou, membre fondateur, Association Amitié Québec-Kabylie, Éric Bouchard, responsable de Partenaires pour un Québec français, Gilles Proulx, animateur de radio et de télévisionTous ont constaté que, depuis que le Parti québécois parle de bonifier la Charte de la langue française, la diabolisation des francophones va jusqu’à associer au nazisme les groupes pacifiques de défense et de promotion du français. Les injures ont atteint une rare et inquiétante intensité dans le cadre du débat sur la laïcité au Québec.
Ils invitent les citoyennes et les citoyens du Québec, du Canada et de partout ailleurs à se lever pour rejeter le discours d’intimidation et de mépris en cosignant cette déclaration, sur le site www.francophobie.org, et à clamer bien haut qu’un débat démocratique doit se fonder sur le respect et la dignité.
La présentation de la déclaration et d’une recension des cas récents de francophobie et de québécophobie, marquait le lancement de la campagne, initiée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), en collaboration avec Impératif français et le Mouvement Québec français La conférence de presse s’est tenue à la vitrine du Quartier des spectacles, en face du Métropolis, lieu du récent attentat politique contre la première ministre du Québec, dont le parti québécois qu’elle dirige fait l’objet du discours francophobe le plus intense que le Canada ait connu depuis les années post-référendaires.
Étaient également présents Chantale Renaud, Lyne Cadieux, Joëlle Morin, Pierre Dubuc, Ghislain Taschereau, Robert Sirois, Jocelyn Jalette, Denis Trudel, Rémy Trudel, Gilbert Paquette, Michèle Sirois, Ercilia Palacio-Quintin, Jean-François Sylvestre, Marie-Claire Baigner,Tassadit Ould-Hamouda, Farida Zerar, Catherine Fournier, Évelyne Beaudin, Jean-Paul Perreault et François Gauthier parmi tant d’autres.Mario Beaulieu, le président de la SSJB et du MQF, a présenté les différents volets de cette campagne qui s’étendra sur plusieurs mois en passant par les régions et l’extérieur du Québec.
Une campagne de publicité radio contre la francophobie sera diffusée conjointement avec Impératif français.
Fondée en 1834, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB) constitue la plus ancienne institution militante toujours active pour la promotion et la défense du français en Amérique. La SSJBM a joué un rôle important dans les domaines de l’éducation, du développement social et économique du Québec.
Les citoyennes et les citoyens du Québec, du Canada et de partout ailleurs seront invités à la cosigner la déclaration à l’adresse : www.francophobie.org