L’anglicisation de la fonction publique fédérale au Québec reprend tous ses droits.
Cette semaine, le Canada et ses tribunaux nous ont appris tout bonnement que le droit d’un fonctionnaire fédéral de travailler en français à Montréal, n’en était pas vraiment un, en fin de compte…
Dès qu’il s’agit de communiquer avec le bureau de Toronto, pouf !, les droits des francophones s’envolent comme en un écran de fumée. – C’est que, voyez-vous, il faut faire place aux droits des anglophones, lesquels prévaudront, un point c’est tout.
Décidément, dans ce pays supposément bilingue, il est une langue plus «officielle» que l’autre…
À nous voir patauger désespérément dans ce carcan diglossique, il n’y a plus qu’une chose à faire : en sortir. Et construire ensemble notre pays libre de langue française, un chez-nous dont nous serons pleinement maîtres.