En cette journée internationale des droits des femmes, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a voulu rendre hommage à toutes ces femmes, ces amoureuses, ces protectrices de la langue française, ces femmes de tête.« Grâce aux femmes de lettres, la langue française au Québec est encore et toujours mûre pour les plus beaux lendemains…Pour elles, pour vous, pour ces histoires uniques transmises dans une langue à chérir, gardons-là à l’abri de la menace, de son effritement, de sa disparition.»www.ssjb.com/elle
Publié par Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal sur Dimanche 7 mars 2021
En cette journée internationale des droits des femmes, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a voulu rendre hommage à toutes ces femmes, ces amoureuses, ces protectrices de la langue française, ces femmes de tête.
« Grâce aux femmes de lettres, la langue française au Québec est encore et toujours mûre pour les plus beaux lendemains…Pour elles, pour vous, pour ces histoires uniques transmises dans une langue à chérir, gardons-là à l’abri de la menace, de son effritement, de sa disparition.»
« Réunir toutes ces femmes de lettres autour d’un même texte est si touchant. Voir Janette Bertrand et Joséphine Bacon, de véritables ambassadrices de notre langue française s’adresser à nous à l’écran est vraiment émouvant. Le français, la langue de notre culture, de notre fierté, est en recul. Il faut l’aimer et la protéger. » a relaté Marie-Anne Alepin, présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
Elle, est un texte de Claudia Larochelle, en collaboration avec Marie-Anne Alepin. La SSJB aimerait remercier la participation de Janette Bertrand, Joséphine Bacon, Sylvie Payette, Claudia Larochelle, Chrystine Brouillet, Gabrielle Boulianne-Tremblay, Marie-Pier Lafontaine, Marya Zarif. Joujou Turenne et Amélie Prévost.
[box]
Elle nous berce depuis notre premier souffle. En chansons et en mots doux.. Elle nous enveloppe et nous gagne au point de ne plus jamais nous quitter. À moins qu’elle nous trouve plus tard, au détour d’un chemin chargé de promesses, assez forte pour nous happer, s’arrimer à ces langues qui nous façonnent déjà.
Elle accompagne nos premiers pas, du terrain de jeux aux bancs d’écoles. Elle nous mène vers l’autre, lui tend la main. Et elle l’embrasse aussi…Parce qu’elle vient de loin, elle sait comme aucune autre susurrer avec splendeur et nuances, l’amitié, l’amour. L’âge n’a pas d’emprise sur ses pouvoirs exaltants.
Elle nous sert aussi, dans le désir, l’espoir, le partage, la peur, l’adversité.
L’écrivaine s’y plonge, la poète s’en émeut, la dramaturge en fait des étincelles, dans la main de l’artiste, elle devient magique et l’interprète lui fait honneur. Le public, lui, retombe sous son charme comme au premier jour. Elle adhère aux époques, se meut au gré des tendances, s’adapte aux courants.Oui, elle est généreuse, ouverte, grandiose, passionnée, épique.
Les enfants l’apprivoisent, les jeunes la transforment, les plus âgés la portent comme un drapeau fier. Fougueuse, elle garde le cap ; de l’île d’Orléans à Natashquan, de Maniwaki à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, de Montréal à Saint-Siméon. Ici ou ailleurs, maintenant chez nous, ou dans l’autre monde, empreinte de notre culture, elle ne nous abandonne jamais; emblème matrimonial d’une nation, héritage à faire fleurir, à transmettre à l’infini.
Grâce aux femmes de lettres, la langue française au Québec est encore et toujours mûre pour les plus beaux lendemains…Pour elles, pour vous, pour ces histoires uniques transmises dans une langue à chérir, gardons-là à l’abri de la menace, de son effritement, de sa disparition.
Protégeons et aimons notre français.
[/box]