C O M M U N I Q U É
La question du français passée sous silence
Montréal, 7 octobre 2016 – Ce vendredi dans Le Devoir, le Président général de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, Maxime Laporte, et le directeur général du Mouvement Québec français (MQF), Eric Bouchard, ont formulé une critique plutôt éclairante à l’égard du mouvement «Faut qu’on se parle». Ceux-ci font le constat que l’organisation a complètement omis d’aborder les enjeux, pourtant criants, relatifs à l’avenir de la langue française au Québec, lesquels concernent à peu près toutes les facettes de notre vie en société.
Nulle part sur le site Internet de «Faut qu’on se parle», ne reflète-t-on les sages paroles de l’un de mécènes de cette tournée de consultations citoyennes, Yvon Deschamps, qui a affirmé le 29 septembre dernier: «Le plus important pour moi, c’est un Québec français. On a décidé qu’on veut vivre en français, mais le Canada refuse un Québec français. La Cour suprême a affaibli la loi 101».
Maxime Laporte a fait valoir: «Faut-il croire que les organisateurs de Faut qu’on se parle ont bien voulu accepter son argent, mais pas ses idées?..»
Messieurs Bouchard et Laporte, au nom de leurs organisations respectives qui représentent des dizaines de milliers de citoyens à la grandeur du Québec, demandent donc aux initiateurs de «Faut qu’on se parle» d’ajouter formellement à leur programme de tournée la question de l’avenir de la langue française.
«Si c’est le cas, nous serons heureux d’accueillir GND et compagnie à la Maison Ludger-Duvernay afin de tenir une discussion publique sur ce thème. Mais, nous ne pouvons concevoir ni accepter que l’avenir de la langue française au Québec soit traité comme un sujet secondaire.»
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Sources:
«Faut qu’on se parle… en français!», Le Devoir, 7 octobre 2016,
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/481716/faut-qu-on-se-parle-en-francais
Pour information et demande d’entrevue (Maxime Laporte et Eric Bouchard):
Claude Boisvert, SSJB Communications
438-931-2615, [email protected]