Par Lisa-Marie Gervais dans Le Devoir, 15 avril 2014
Exit le cours d’histoire au collégial ? Suspension des rapports des chantiers découlant du sommet sur l’enseignement supérieur ? Fin du moratoire sur l’anglais intensif en 6e année ? L’arrivée des libéraux, après une courte parenthèse péquiste somme toute proactive, promet de bouleverser encore une fois le réseau de l’éducation. […]
Cours d’histoire au cégep et au secondaire. Le cours obligatoire d’histoire au collégial ne sera peut-être pas jeté aux oubliettes, mais il pourrait subir un report, voire une certaine refonte. Oubliez l’adoption rapide du cours, comme le souhaitait l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne. Déjà, quelques jours après les élections, le plus gros syndicat d’enseignants du réseau collégial et la Fédération des cégeps plaidaient pour un report.
Si elle n’est pas contre le fait de poursuivre la réflexion, l’Association des professeurs d’histoire des collèges du Québec (APHCQ) ne peut s’empêcher de trouver « décevantes » les hésitations sur l’avenir du cours. « C’est un projet issu d’une vision du ministre Duchesne. […] Mais le ministre étant parti, sa vision part avec lui. C’est normal que le ou la future ministre ait à réfléchir et que les centrales syndicales envoient un message. Mais on tient à dire que le projet demeure pertinent », a souligné Vincent Duhaime, président de l’APHCQ.