Jean-Jacques Rousseau, grand ami des peuples colonisés aspirant à l’indépendance

Article de Luc Potvin publié sur Vigile le 30 janvier 2012

Cette année, 2012, est celle du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Précurseur du socialisme, ce grand penseur est aussi le pionnier de l’anticolonialisme. En lui, tous les peuples conquis aspirant à l’indépendance nationale trouvent leur plus vieil ami et, en son œuvre, une source profonde d’inspiration.

Des citations le confirmant, j’aurais pu vous en présenter des dizaines. Trois suffiront. Toutes, elles découlent du principe peut-être le plus fondamental dans la pensée de Rousseau : Force ne fait pas droit. Rousseau a même un message tout particulier pour notre propre peuple. En effet, nous rappelle-t-il, même les concessions faites parfois par le conquérant ne sauraient conférer quelque légitimité que ce soit à son autorité.

Tant que l’indépendance n’est pas faite, il y a donc occupation. Et, entre l’occupation et l’indépendance, il n’y a rien. C’est l’un ou c’est l’autre. Aucun entre-deux possible.

Mais assez de commentaires ! Je cède la parole à Rousseau lui-même.

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