ANTOINE ROBITAILLE | Journal de Montréal
On savait que Philippe Couillard pouvait se montrer pitoyable lorsqu’il abordait les questions linguistiques.
Dans le débat des chefs de 2014, il avait soutenu que les employés d’une usine devaient apprendre l’anglais au cas où un contremaître anglophone passerait. Ce qui allait totalement contre l’esprit de la loi 101 et du droit de travailler en français au Québec.
Discours unilingue
Une fois premier ministre, lors d’un colloque en Islande en novembre 2014, il prononça un discours uniquement en anglais.
Le geste était malhabile, mais c’est surtout son explication qui avait choqué : « Si on est rendus au point où il faut dire aux gens que le Québec est francophone, on a un problème. Tout le monde sait que les Québécois parlent français. »