Pour Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), il s’agit d’un test pour les deux formations aptes à prendre le pouvoir à Ottawa. «Jusqu’à maintenant, les Conservateurs et les Libéraux fédéraux tiennent un double discours, lorsqu’ils prétendent reconnaître le Québec comme nation, puis du même coup refusent de reconnaître la langue de cette nation!» Advenant une abstention ou un vote contre le projet de loi C-307 des partis fédéraux, il s’agirait «d’une autre preuve que tant que le Québec fera parti du Canada, on ne pourra assurer la survie de la langue française.»