Article de Jocelyne RIcher La Presse canadienne publié dans le Journal Métro le 18 octobre 2012
[…] Lors d’un bref point de presse jeudi, à l’issue de la rencontre hebdomadaire du conseil des ministres, la ministre responsable de la Charte de la langue française, Diane De Courcy, a dit qu’elle voulait que les enfants des garderies soient en contact avec la langue française, mais sans nécessairement les couper de leur langue maternelle, «Il n’est pas question d’appliquer la loi 101 dans les CPE telle qu’elle est appliquée dans les écoles primaires et dans les écoles secondaires», a commencé par dire la ministre. Puis, elle a précisé qu’il était «légitime qu’on soit en contact dans le réseau public des garderies avec la langue française, mais il est tout aussi légitime que la langue maternelle des enfants soit en continuité aussi». […] De son côté, comme l’opposition libérale, la Coalition avenir Québec avait réagi aux propos de Mme Léger en jugeant que l’initiative péquiste était injustifiée et ne respectait pas la liberté de choix des parents. Au contraire, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Mario Beaulieu, a noté que les services de garde n’étaient actuellement régis par aucun encadrement linguistique et que le temps était venu de réglementer ce secteur d’activité.«On ne peut pas laisser le chaos comme ça. Il faut réglementer», selon lui
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