Article de Léo-Paul Lauzon publié dans le journal Métro le 26 janvier 2012
Québec Inc. coûte très et beaucoup trop cher en fonds publics pour des absolument résultats absolument désastreux. Va falloir arrêter de se péter les bretelles et clancher. Pour stimuler supposément l’économie et aider nos entreprises, le gouvernement du Québec y met le gros paquet depuis plusieurs années. Eh oui, c’est le Québec qui subventionne le plus les entreprises au pays, soit 9 milliards$ l’an en incluant les alumineries, contre 3 G$ pour l’Ontario, et c’est la province qui a les impôts corporatifs les plus bas en Amérique du Nord et pour les minières, c’est au monde. La moitié des 300 000 compagnies au Québec ne paie aucun impôt sur des profits milliardaires….
Faut arrêter drette-là l’hémorragie en fonds publics versés à chaque année à nos B.S. corporatifs de luxe. Le fameux modèle québécois avec ses monumentales vaches sacrées consenties aux affairistes, loin de créer de la richesse collective, est en train d’emporter nos services sociaux dans un état encore plus pitoyable. Faut que nos élus mettent fin à cet immobilisme pernicieux qui favorise Québec Inc. Ça va prendre beaucoup d’audace, de courage et d’indépendance pour tenir tête aux puissants lobbies patronaux, mais les intérêts supérieurs de la collectivité doivent primer. Trop longtemps les compagnies québécoises ont été branchées aux mamelles de l’État qui s’est transformé pour elles en guichet automatique. Faut les responsabiliser en mettant fin au bar ouvert des subventions et des cadeaux fiscaux, comme le font avec succès d’autres pays. Même les États-Unis. Eh oui, les States