La section Yves-Blais (SSJBM) tient son assemblée générale annuelle

Article de Richard Cloutier publié dans le Trait d’Union le 21 janvier 2012

photo trait d'union

La langue française, l’enseignement de l’histoire du Québec et son indépendance, au cœur de la rencontre

La section Yves-Blais de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM) tenait sa treizième assemblée générale annuelle, samedi matin, au local des Chevaliers de Colomb de Mascouche. Le bilan des activités effectuées au cours de l’année et la nature des implications prévues pour 2012 ont été discutés par la quinzaine de membres présents.

«La Société Saint-Jean-Baptiste est une organisation qui existe depuis 176 ans. C’est la plus vieille au Canada à intervenir au niveau de la reconnaissance de la langue française», a expliqué à TC • Média le président de la section Yves-Blais, Normand Archambault.

«Il existe seize sections de la SSJBM. La nôtre est née il y a treize ans, suite au décès d’Yves Blais (qui fut député de Terrebonne, puis de Masson, de 1981 à 1998). Nous sommes gardien, dans la région des Moulins, de tout ce qui touche la culture française, la langue, ainsi que les préoccupations liées à l’identité nationale. C’est notre mandat.»
La section Yves-Blais compte environ soixante-dix membres et son mandat s’épanouit à travers des activités, dont certaines sont liées à l’histoire. «Aujourd’hui par exemple (le samedi 21 janvier), c’est la fête du drapeau», illustre M. Archambault. «Nous soulignons aussi la Journée nationale des patriotes et la Saint-Jean-Baptiste.»

Les membres interviennent également pour faire respecter la loi concernant l’affichage commercial. «Cette année nous serons un peu plus vigilant», prévient Normand Archambault. «C’est l’un des mandats que nous comptons accomplir en 2012. Pour les villes de Mascouche et Terrebonne, nous allons visiter tous les commerces qui ne respecteraient pas la loi d’affichage et on va porter plainte officiellement.»

La protection de la langue française
La dénonciation de l’unilinguisme anglophone touchant des dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec et de la Banque nationale, il y a quelques semaines, puis celle de l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, s’est chargée de remettre au goût du jour le débat entourant la protection et la promotion de la langue française au Québec.

Présent à l’assemblée, le président général de la SSJBM, Mario Beaulieu, n’a pas manqué de faire écho à cette réalité. «Avoir une langue commune et la défendre, ce n’est pas de la xénophobie, au contraire. Ça permet d’avoir une langue forte et d’accueillir adéquatement les gens», a-t-il déclaré.

M. Beaulieu a également dénoncé la pauvreté caractérisant l’enseignement de l’histoire du Québec, aussi bien dans les écoles secondaires, que dans les Cégeps. «Il s’agit pourtant de notre héritage collectif. Notre histoire mérite d’être enseignée adéquatement», a-t-il expliqué.
Dans cet esprit, il a rappelé qu’une pétition était présentement ouverte sur le site de l’Assemblée nationale, par l’entremise de laquelle les citoyens pouvaient réclamer une augmentation du nombre d’heures consacrées à l’enseignement de l’histoire du Québec. Il est possible de consulter cette pétition et de la signer jusqu’au 1er février en suivant ce lien

L’élection des membres du conseil
Finalement, l’élection du nouveau conseil de la section Yves-Blais a permis de renouveler le mandat des membres du conseil précédent, en plus d’ajouter un nouveau membre, Simon Franche, à titre de conseiller jeunesse.
Les autres membres sont Normand Archambault, président; Luc Thériault, vice-président; Gérald Landreville, trésorier et Linda Bastien, secrétaire. Cinq conseillers ont aussi été réélus, soit : Bertrand Lefebvre, Roger Gaudet, Pierre Caschetto, Serge Hamelin et Guillaume Tremblay.

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