Article de Geneviève Vézina-Montplaisir paru dans le journal Metro du 2 novembre 2011.
La chute du Bloc québécois aux dernières élections fédérales, la division au sein du Parti québécois, la création du nouveau parti de François Legault qui écarte pour le moment l’option souverainiste ainsi que la méfiance de la population pour la classe politique, entre autres choses, les laissent penser que le souverainisme d’aujourd’hui doit passer par le citoyen.
Certains mouvements citoyens fondés au cours des derniers mois, leur donnent espoir quant à l’avenir du Québec. «Actuellement, il y a un désir de changement dans la société, avec les indignés d’Occupons Montréal et les mouvements anti-gaz de schiste, souligne Gilbert Paquette, coordinateur de Cap sur l’indépendance. Ces mobilisations opérées en grande partie par des jeunes préparent l’indépendance.» «Je suis encouragée parce que je sens qu’il y a une certaine effervescence citoyenne, confie Louise Beaudoin. Dans le dernier documentaire d’Hugo Latulippe, République, un abécédaire populaire (NDLR : dans lequel 53 leaders d’opinion de tous horizons se questionnent sur l’avenir du Québec), le mot «souveraineté» n’est pas prononcé une seule fois, mais elle est sous-jacente à tout le film, car les valeurs exprimées sont toutes celles d’une nation, d’un pays.»