Article publié dans Le Devoir le 25 février 2012
Dans un communiqué conjoint, les institutions ont évoqué une «rencontre constructive entre la Banque Nationale, le Mouvement Québec français et la SSJB-Montréal» sur la question de la place du français au travail au sein de la banque. Après un dialogue dit fructueux, l’appel au boycottage a été retiré.
«L’entretien a mené à un engagement commun pour favoriser un dialogue ouvert sur la question et permettre ainsi d’élaborer des solutions viables pour tous, et ce, dans le respect des opinions exprimées», peut-on lire dans le communiqué.
À la Banque Nationale le président et chef de la direction, Louis Vachon, a insisté sur l’importance accordée au français au sein de l’institution. «La Banque Nationale exerce ses activités quotidiennement dans les univers mondialisés des marchés financiers et de la technologie et elle cherche à en tirer le meilleur parti au bénéfice de tous. Nous porterons donc une attention renouvelée à la place du français au travail, compte tenu notamment de la prépondérance de l’anglais dans ces domaines», a-t-il souligné.
Pour Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec français et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, «le dialogue fructueux entrepris avec sa direction nous incite à lever l’appel au boycottage qui avait été lancé puisqu’il ne convient pas à la situation. Nous sommes enthousiastes face à la perspective de maintenir des échanges constructifs avec la direction de la banque pour discuter de questions aussi importantes que le français, langue commune dans les milieux de travail».