Le Comité sur l’autodétermination des peuples

Le Patriote  sept 2016

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Du 11 au 13 août, dans le cadre du Forum social mondial (FSM), le Comité sur l’autodétermination des peuples tenait à la Maison Ludger-Duvernay, une série d’activités internationales consacrées aux combats des peuples pour leur droit à disposer d’euxmêmes. Ces conférences visaient à présenter, dans une perspective citoyenne, les différentes façons dont s’expriment les luttes des peuples non-souverains à travers le monde pour la reconnaissance et la maîtrise de leur destin. Elles fournirent l’occasion d’échanger et de tisser des liens de solidarité.

Le porte-parole et coordonnateur du Comité, Maxime Laporte, également président du réseau Cap sur l’indépendance et de la SSJB de Montréal, a fait valoir : «Comme chaque être humain, chaque peuple aspire à la liberté et à la dignité. Le combat pour l’autodétermination des peuples est un combat noble, juste et humaniste, en phase avec la nécessité de préserver dans ce monde, la diversité des cultures et des civilisations, face à tous les impérialismes, tous les colonialismes et toutes les autres formes de violence hégémonique qui puissent exister.»

« Tout peuple est légitime dans sa volonté de chercher à se gouverner lui-même, et dans son refus qu’une autorité tierce décide à sa place de ses affaires et de son avenir. Il est évident que le combat pour la liberté des peuples se révèle toujours d’actualité en 2016, à la lumière notamment des situations catalane, écossaise, kurde, palestinienne, autochtone, et de tous les cas étudiés et discutés dans le cadre des activités de notre comité international, ce dont nous sommes très fiers », a affirmé monsieur Laporte.

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Joan Gonzalez Fabra

Parmi les conférenciers, on notait la présence du secrétaire national de l’Assemblée nationale catalane, monsieur Joan Gonzalez Fabra, venu directement de Barcelone, de monsieur Lhacène Ziani (Mouvement d’autodétermination de la Kabylie), de ressortissants kurdes, basques et palestiniens, en plus de leaders et intellectuels qui traitèrent notamment du combat des Premières nations, dont l’anthropologue et écologiste abénaquise, madame Nicole O’Bomsawin, et le représentant du clan traditionnel Mohawk de Kahnawake, monsieur Stuart Myiow Jr. Différents conférenciers québécois, dont Robin Philpot, Robert Laplante, Maxime Laporte et Me Eric Poirier, s’exprimèrent sur la question nationale québécoise et certains, dont Alexandre Leduc et Pierre-Luc Bégin, firent également part de leur connaissance des cas écossais, basque, etc. •••