À quelques mois de l’implantation de la réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec et du Canada au secondaire, les défis sont grands quant à la façon de transmettre la matière et à la formation des futurs professeurs. Pour l’enseignant Félix Revelin-Couture et l’historien Daniel Turcotte, le professeur doit avant tout communiquer son amour de l’histoire. Encore faut-il être capable, note le doctorant Pierre-Luc Brisson, d’incarner sa discipline. Or, cette tâche est de plus en plus ardue, selon Frédéric Bastien, enseignant au Collège Dawson, en raison de la nature même de la formation offerte aux futurs professeurs.