Les Auvergnois misent sur l’éducation en français pour freiner l’anglicisation

Article publié par Radio-Canada le 2 février 2012

Quelque 25 personnes se sont déplacées à Ponteix mercredi soir pour exprimer les besoins et les priorités de leur communauté dans le cadre des consultations de l’Assemblée communautaire fransaskoise.

photo radiocan

Afin d’assurer la vitalité du français et de freiner l’anglicisation, les Auvergnois misent sur l’éducation française. Les participants à la rencontre ont dit souhaiter voir plus d’élèves fréquenter l’école Boréale.

Actuellement, de nombreux parents francophones préfèrent inscrire leurs enfants à l’école anglophone. Pour recruter davantage d’élèves, les Auvergnois réclament l’agrandissement de leur école, car les enfants sont présentement à l’étroit.

« On est une petite école, donc c’est très difficile de rivaliser avec les grandes écoles », indique Philippe Bossé, un enseignant à l’école Boréale.

Les résidents de Ponteix présents à la rencontre estiment également que les parents doivent s’efforcer de transmettre leur héritage francophone à leurs enfants, pour qu’ils soient fiers de leur langue et de leurs origines.

Par ailleurs, les Auvergnois souhaitent obtenir davantage de services dans leur langue, notamment dans les commerces, afin de vivre leur quotidien en français.

Ponteix est la quatrième et dernière municipalité du sud de la province à accueillir la consultation organisée par l’Assemblée communautaire fransaskoise, l’Institut français et le Conseil de la coopération de la Saskatchewan, après Bellegarde, Willow Bunch et Gravelbourg.

D’autres consultations seront menées dans les zones rurales et urbaines de la province d’ici le mois de novembre. L’Assemblée communautaire fransaskoise fera un compte-rendu des échanges lors du prochain Rendez-vous fransaskois.

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