Article de Hugo Pilon-Larose publié dans La Presse le 15 octobre 2012
«Plusieurs affirment que le gouvernement a le droit d’exiger que des multinationales ajoutent un terme générique en français à leur marque de commerce lorsque celle-ci est en anglais seulement. […] Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Mario Beaulieu, est en colère. Il appelle au boycottage des six multinationales. «Nous, on trouve ça déplorable. On encourage fortement les gens à ne pas fréquenter ces commerces-là. C’est une question de respect de la clientèle», affirme M. Beaulieu.»
«La députée libérale Christine St-Pierre, qui a été ministre responsable de l’application de la loi 101 pendant plus de cinq ans, appuie fermement l’Office québécois de la langue française (OQLF). Elle affirme que le gouvernement a le droit d’exiger que des multinationales ajoutent un terme générique en français à leur marque de commerce lorsque celle-ci est en anglais seulement.
[…] La co-porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, partage les sentiments de Mme St-Pierre. «Je trouve ça inconcevable que des multinationales, qui sont multimilliardaires, trouvent un problème à écrire deux ou trois mots pour décrire ce qu’elles font», a dit Mme David à La Presse.»
«[…]Il n’est pas clair toutefois si la Coalition avenir Québec (CAQ) défend les nouvelles interprétations de l’OQLF sur l’application de la Charte de la langue française. Le chef de la CAQ, François Legault, a décliné une demande d’entrevue de La Presse, mais a précisé par courriel que «l’OQLF doit être ferme et appliquer la loi 101». Il n’a pas rappelé La Presse afin de clarifier sa position.»