Mégantic : 10 questions au premier ministre du Canada

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Le Québec ne contrôle pas son réseau ferroviaire

«C’est avec la plus extrême indignation que j’ai appris, à la suite de la catastrophe de Lac-Mégantic, que le gouvernement canadien tolère que des compagnies ferroviaires […] abandonnent sans aucune sorte de surveillance leurs trains chargés de produits inflammables et potentiellement explosifs sur une voie ferrée principale.

C’est avec le plus grand ahurissement que j’ai appris que le gouvernement canadien tolère que le moteur de la locomotive de ce convoi laissé sans surveillance continue à fonctionner ![…]

Monsieur le Premier Ministre, pouvez-vous, d’ores et déjà et sans présumer des résultats de l’enquête à faire sur les lieux de la tragédie, nous indiquer quels changements vous comptez apporter sans délai aux règlements qui régissent le transport ferroviaire et en particulier en ce qui concerne les compagnies de seconde zone (de classe 2), de façon à ménager dans cette économie capitaliste en folie une plus grande place pour l’humain, une place pour la dignité, pour le respect, pour la sécurité de vos concitoyens ?»

Lettre d’Aimé Lagarde
publié dans le journal Le Devoir le 18 juillet 2013

Lire la lettre complète sur le site du journal Le Devoir

Lettre – Le train de la honte au coeur d’une ville

«En effet, on aura beau tenter de trouver des coupables auprès du conducteur du train, Tom Harding, ou des dirigeants de la compagnie ferroviaire MMA, on devra admettre tôt ou tard que les premiers responsables de cette catastrophe inimaginable demeurent les intervenants du ministère des Transports du Canada qui ont permis, par leur laxisme éhonté, la déréglementation tolérant un seul chauffeur à bord… conséquence directe de la descente du train de la honte au coeur d’une ville jusqu’alors paisible!»

Lettre de Henri Marineau
publié dans le journal Le Devoir le 18 juillet 2013

Lire la lettre complète sur le site du journal Le Devoir