«« On est rendus là », soulignait l’avocat Jean-Pierre Ménard en rendant public mardi le rapport qu’il cosigne sur la mise en oeuvre des recommandations de la commission Mourir dans la dignité. Rendus là, oui, à reconnaître enfin l’autonomie des patients. Mais l’ombre du fédéral plane. Et lui n’y est pas du tout…
Reste qu’il y a un hic, que le rapport minimise, celui de la place de l’euthanasie et du suicide assisté au Canada, toujours interdits par le Code criminel et sur laquelle le gouvernement Harper n’entend faire aucune concession. Il a d’ailleurs porté en appel une décision fort bien argumentée (sur 310 pages !) d’un tribunal de la Colombie-Britannique qui a reconnu à une femme atteinte de la maladie de Lou-Gehrig le droit d’obtenir de l’aide à mourir. Les dispositions du Code criminel s’appliquent aussi aux professionnels de la santé, a répliqué, implacable, le ministre fédéral de la Justice, Rob Nicholson.[…]
Les tribunaux auront donc encore à trancher ce qui relève pourtant d’un choix politique. Car le patient a beau être libre, le Québec, lui, ne l’est pas…»»
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