C O M M U N I Q U É
Nouveau Conseil d’administration du MQF
Montréal, 28 novembre 2016 – Le Mouvement Québec français (MQF) est heureux d’annoncer qu’il s’est doté d’un nouveau Conseil d’administration (CA), présidé par Me Maxime Laporte. À la suite d’une Assemblée générale annuelle tenue il y a quelques semaines, les élus se sont réunis afin de désigner les officiers du Mouvement.
Composition
Outre le nouveau président âgé de 29 ans, Maxime Laporte, le CA compte maintenant à sa vice-présidence madame Priscilla Corbeil, représentante du MQF Capitale-Nationale, à la trésorerie monsieur Sébastien Montpas, CPA, CA, et au secrétariat général madame Sophie Stanké, comédienne et animatrice d’origine lituanienne, également porte-parole du Mouvement Montréal français (MMF). Les autres administrateurs sont messieurs Jacques Archambault du MQF Lanaudière, Patrick Audy du Syndicat de la fonction publique (SFPQ), Jules Gagné et Jean-François Lepage, représentant du MQF Laurentides. Monsieur Mario Beaulieu, ancien président du MQF, siègera à titre d’observateur. Tous ont été élus par acclamation.
Un Mouvement dynamique
Monsieur Laporte a fait valoir: «Depuis les années 70, le MQF a été et se révèle toujours comme l’un des mouvements citoyens les plus dynamiques et porteurs d’avancement collectif au Québec. Je suis extrêmement fier du mandat qui m’a été confié. Je compte poursuivre avec toutes mes énergies le travail de promotion, de mobilisation, de documentation et de consolidation de notre réseau pan-québécois, tel qu’entamé par mon prédécesseur, monsieur Christian Rivard. Je tiens d’ailleurs à rendre hommage à ce dernier pour ses deux ans de militance acharnée à la tête du MQF. De plus, je ne saurais oublier de mentionner à quel point nous sommes heureux de pouvoir compter sur un directeur général hors du commun en la personne de monsieur Eric Bouchard.»
D’importants chantiers
Le nouveau président a affirmé: «Entre autres projets de mobilisation et d’éducation populaire, il faut savoir que le MQF s’apprête à lancer une vaste opération de sensibilisation et de socio-financement qui se déploiera quotidiennement sur le terrain, à Montréal et ailleurs au Québec. Également, nous prendrons part à la tournée «101 victoires pour le français» initiée par une coalition d’organismes, et nous nous pencherons sur le phénomène de l’anglicisation de l’espace sonore dans les commerces et sur les places publiques. »
Mission
«La mission fondamentale du MQF, une organisation progressiste et inclusive, consiste à faire du français la seule langue commune et officielle au Québec, en s’assurant notamment que nos frères et sœurs issus de l’immigration réussissent concrètement à se franciser et à s’intégrer à leur société d’accueil», a poursuivi Me Laporte.
Renforcer la Loi 101
«À cet égard, force est d’admettre que la Loi 101, adoptée en 1977 qui fait aujourd’hui consensus, n’a pas atteint ses objectifs initiaux, étant donné notamment tous les revers qu’elle a subis devant les tribunaux canadiens. Or, les défis à relever dans ce Québec du 21e siècle commandent un renforcement et une modernisation de cet outil extraordinaire de cohésion sociale et nationale que se voulait la Charte de la langue française, et qui n’est pas moins légitime que les centaines d’autres législations ou règlementations linguistiques qui existent à travers le monde.»
Enjeux de l’heure
«La réalité, c’est que dans tous les secteurs de la société, le français recule: au plan institutionnel, éducationnel, dans le monde du travail, dans le domaine commercial, en matière de communications, dans le secteur public, etc. Parmi les nombreuses problématiques qui se présentent à nous, le projet de la mise en place d’une faculté satellite de McGill en Outaouais se révèle sans doute comme le dossier de l’heure. De plus, nous entendons porter le débat sur la francisation obligatoire des nouveaux arrivants et sur la nouvelle politique culturelle qui doit absolument favoriser notre langue commune», a ajouté l’avocat de formation.
Une nouvelle Table des régions
La vice-présidente, madame Corbeil, a indiqué: «On sait tous et toutes que le phénomène de l’anglicisation, que nous combattons ardemment, s’observe surtout dans la région métropolitaine. Mais, il s’agit d’un enjeu national qui préoccupe l’ensemble du Québec, d’où la nécessité que le MQF résonne dans toutes les régions, afin de sensibiliser toute la population, toutes les forces vives de la nation et notamment nos élus, à cette situation inacceptable. C’est pourquoi je tiens à m’impliquer directement pour assurer la cohésion entre les instances régionales du Mouvement. Pour cela, la nouvelle Table des régions jouera un rôle majeur.»
Mentionnons que le MQF assure par ailleurs la coordination des Partenaires pour un Québec français (PQF), une coalition dotée de son propre plan d’action, qui rassemble plusieurs grandes centrales syndicales du Québec et plusieurs organisations citoyennes nationales. À eux seuls, les PQF représentent environ 1,5 million de Québécoises et Québécois sur l’enjeu linguistique.
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SOURCE:
Mouvement Québec français,
QuebecFrancais.org