OQLF : Impératif français exige un bilan sur la langue

Par La Presse canadienne  dans Le Devoir du 18 avril 2014
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Le président d’Impératif français accuse l’Office québécois de la langue française (OQLF) de bâcler son travail et s’inquiète de l’absence d’un « véritable » bilan quinquennal, surtout dans le contexte de l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement qu’il qualifie de « défrancisant ».

[..] Le dernier bilan produit par l’organisme remonte à 2008. Mais puisque celui-ci avait fait l’objet de critiques en raison de sa lourdeur et de l’absence de conclusions claires, l’OQLF a choisi, avec l’accord de la ministre de l’époque, de publier des documents et études de façon ponctuelle, a rappelé Julie Létourneau, conseillère en communications pour l’Office.

En vertu de la Charte de la langue française, l’OQLF est tenu de surveiller l’évolution de la situation linguistique au Québec et d’en faire rapport au moins tous les cinq ans au ministre responsable de son application. […]

La dernière étude rendue publique par l’OQLF, intitulée « Trajectoires linguistiques et langue d’usage public chez les allophones de la région métropolitaine de Montréal », a été publiée en 2013.

Ses auteurs, Jean-Pierre Corbeil et René Houle, concluent notamment que dans la région montréalaise, la fréquence d’utilisation du français par les adultes allophones est de 52,5 %, comparativement à 23 % chez les adultes anglophones issus de l’immigration et à 30 % chez les anglophones natifs du Québec.

« Étudier en français au collège ou à l’université est associé à une fréquence plus importante d’utilisation du français dans l’espace public, tandis qu’étudier en anglais est associé à une fréquence plus faible d’utilisation du français », rappelle-t-on également dans ces pages.

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