Roxanne Leouzon | LE DEVOIR
Pour une deuxième année de suite, l’entreprise montréalaise PixMob a illuminé la foule dimanche soir au spectacle de la mi-temps du Super Bowl. Mais cette fois-ci, elle devait rendre dynamique un stade plus qu’à moitié vide. « Notre mission, cette fois-ci, est en quelque sorte de remplir le stade », avait indiqué le président de PixMob, Jean-Olivier Dalphond, lors d’une entrevue en amont du plus grand événement de football américain.
Les quelque 25 000 spectateurs du stade Raymond James, à Tampa en Floride, portaient des bracelets PixMob à lumières DEL (diodes électroluminescentes) multicolores, faits en plastique recyclé. Environ 30 000 sièges étaient quant à eux occupés par des effigies en carton d’amateurs de football. Des rondelles lumineuses de PixMob ont donc été apposées sur ces mannequins.
« Habituellement, les gens lèvent les bras, et ça fait un beau scintillement. Cette année, pour créer une autre forme de mouvement, on utilise un type de projecteur qui se déplace et qui crée des traînées de lumière. Donc on est capables de créer des vagues et des effets de halos qui grandissent », explique M. Dalphond, fier de son équipe réduite de quatre personnes qui a géré ce projet en Floride.
Ces jeux de lumière étaient conçus comme une chorégraphie afin d’accompagner la performance du chanteur canadien The Weeknd. Deux autres effets étaient l’œuvre de PixMob : des masques avec les yeux brillants pour certains musiciens sur scène et des balises lumineuses portées par 300 danseurs sur le terrain.