Article de Charles Berthelet publié dans L’Aut’Journal le 6 février 2012
L’auteur est titulaire d’un D.E.C. en sciences humaines du Collège Jean-de-Brébeuf. Âgé de 20 ans, il poursuit présentement ses études à l’Université du Québec à Montréal.
Plus rien ne justifie, au 21e siècle, que les étudiants québécois, pour acquérir une formation supérieure, se sentent « obligés » de poursuivre leurs études postsecondaires du côté anglophone.
Que nos meilleurs cerveaux n’aient pas le réflexe de choisir massivement nos universités francophones (ne serait-ce que, s’ils en sentent le besoin, pour en hausser le niveau) est inquiétant. Je m’inquiète également du fait qu’ils n’y sont pas, pour la plupart, encouragés.
Le français est pourtant une formidable langue d’enseignement, porteuse d’une richesse culturelle profonde et internationale, d’une tradition humaniste et classique incontournable et d’une modernité imposante.
Si on n’encourage plus que les institutions et établissements d’enseignement et de recherche anglophones, sous prétexte que le savoir et la communication doivent être unifiés sous l’effigie d’une langue commune, nous avons perdu la bataille contre l’homogénéisation culturelle.