Quelques extraits de la francophobie dans les médias

    • es militants ont dénoncé certains propos tenus dans les médias et sur les réseaux sociaux à l’endroit des institutions francophones, comme l’Office de la langue française, et les politiciens du Parti québécois, incluant la première ministre Pauline Marois.
    • «Ces associations avec le nazisme et le fascisme sont désolantes et ne prouvent qu’une chose, c’est que ceux qui les énoncent ne connaissent rien, ni à propos du nazisme ni à propos de Pauline Marois», a lancé M. Landry.
    • Se disant fatigué des insultes à l’endroit des francophones qui revendiquent le droit d’évoluer en français au Canada, M. Curzi a assuré que les cosignataires «ne se laisseront plus intimider».
    • Au moment de mettre sous presse, la pétition avait reçu l’appui de 170 personnes.
  • Parmi les extraits que l’organisme dit avoir recensés dans les journaux anglophones du pays, on retrouve notamment des segments tels qu’«il faut dénoncer l’étroitesse d’esprit du Québec», «toutes les provinces ont leurs lots de rednecks, mais dans aucune autre province on ne les nomme leaders des principaux partis politiques», ou «le Québec prévoit un nettoyage ethnique moins le sang».
  • «On ne dit pas qu’il y a plus de racisme au Québec qu’ailleurs, mais il y a des limites à se faire culpabiliser. Ce n’est pas en se diabolisant mutuellement qu’on va arriver à des solutions», précise M. Beaulieu.
  • Dans son communiqué, la SSJB fustige également les allusions au nazisme dont on fait l’objet certains groupes militants «depuis que le Parti québécois parle de bonifier la Charte de la langue française. L’organisme a notamment rappelé l’existence d’une page Facebook illustrant la première ministre avec les traits d’Adolf Hitler.
  • Selon l’ancien premier ministre du Québec, Bernard Landry, cette campagne est mise sur pied alors que la province vit une augmentation de ces cas d’injures envers les francophones. «Il y a une accélération, hélas. Quand Pauline Marois a été élue, on a vu le mot «nazi» partout. C’est invraisemblable. Il faut être d’une ignorance crasse et d’une méchanceté spectaculaire pour dire des choses comme ça», a-t-il affirmé.
  • M. Beaulieu reconnaît que le dévoilement de la Charte des valeurs québécoises a créé un regain de francophobie dans la province. «Qu’on soit pour ou contre la charte, se faire taxer collectivement d’être raciste, c’est inacceptable», soutient le président de la SSJB. Il ajoute que le gouvernement péquiste devrait répliquer davantage à ces propos. «Je pense qu’au PQ, les gens restent beaucoup trop silencieux, ce qui légitimise cette “québecophobie”», estime M. Beaulieu.
  • La radio montréalaise anglophone CJAD a notamment été critiquée par Éric Bouchard, responsable de Partenaire pour un Québec français, jeudi en conférence de presse. Ce dernier a blâmé la radio pour des commentaires francophobes «de racisme usuel» tenus par des auditeurs sur leur site web.