Billet de Steve E. Fortin publié dans le Huffington Post Québec le 19 août 2013
«Dans quelques jours, dans les inévitables topos sur la rentrée scolaire, on jasera aussi du premier anniversaire de l’élection du gouvernement de Pauline Marois. Ce jour – un grand jour dans l’histoire du Québec, celui, enfin, de l’accession d’une femme au poste de première ministre – restera à jamais assombri par l’attentat du Métropolis.[…]
Au cours des dernières années, la violence contre Mme Marois, à titre de première ministre ou de chef de l’opposition a été trop souvent banalisée. Or, cette banalisation se traduit inévitablement par un crescendo de ce qui est perçu comme « acceptable » dans certains milieux.[…]
Le plus souvent, on s’est borné à dire que Richard Henry Bain était un tireur fou, on a bien voulu admettre qu’il visait la première ministre, mais on a enterré le plus rapidement possible les analyses qui sous-tendent la tentative d’assassinat politique ou l’activisme politique d’une minorité anglophone qui se radicalise et qui n’hésite pas à recourir à des images ou un vocabulaire méprisants, violents pour porter atteinte à la première ministre et aux nationalistes en général.
L’attentat politique de Richard Henry Bain participe et est fortement lié à cette radicalisation, qu’on l’admette ou non. J’ai fait état ici de nombreux groupes Facebook qui se servent de la rhétorique de la haine contre Mme Marois et les souverainistes. […]»
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