Sommes-nous des morts vivants ou des vivants morts

Lettre de Louise Fiset Du Plessis publié dans l’Oeil Régional le 4 février 2012

Dans mon beau comté de Borduas, on n’a plus de mât., on n’a plus d’exécutif, pas de délégué au Conseil national des 27, 28 et 29 janvier dernier à Montréal.

Où êtes-vous tous… les retraités du parti, les près de députés.

Quittez vos écrans, vos claviers, sortez de la paille, votre courage, votre audace, vos trippes, vos drapeaux.

Nous étions là en 1969 à la fondation du Parti québécois, en 1970 et en 1973 aussi.

Et puis, en 1976, nous avons hébergé notre premier candidat élu, Jean-Pierre Charbonneau, l’avons fait pour un pays en devenir.

J’en ai oublié le branle-bas dans la maison, les enfants, les menaces par téléphone, les vitres cassées. Il fallait le faire.

Un jour, Pierre Bourgault m’a dit: «Louise, nous ne ferons pas l’indépendance qu’avec des gens qui vont nous plaire».

Nous du RIN, nous nous sommes sabordés pour la cause du Québec.

Nous avons tous vieillis… Il n’est pas trop tard. Les jeunes ont besoin de nous, nous devons leur laisser un pays.

«Un pays à faire rêver»

Noblesse oblige.

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