Le prix Olivar-Asselin (journalisme)
Créé en 1955, le prix Olivar-Asselin est décerné à une personnalité qui s’illustre dans le domaine du journalisme. Pamphlétaire et ancien président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Olivar Asselin (1874-1937) est né à Saint-Hilarion, dans le comté de Charlevoix, patrie de Laure Conan. Olivar Asselin est un journaliste de la trempe de Henri Bourassa, L.-O. David, Armand Lavergne et Jules Fournier. Il n’hésite pas à croiser le fer avec quiconque s’oppose à ses idées et c’est avec une habileté consommée qu’il dénonce, critique et vilipende les politiciens. Tant dans Le Nationaliste qui s’intégrera au journal Le Devoir en 1910, que dans L’Ordre qu’il fonde en 1934, Olivar Asselin exprime des besoins longtemps contenus, parle de la langue et de la culture canadienne-française comme de réalités à vivre, affirme l’autonomie de la vie de l’esprit et prône le respect des valeurs démocratiques. Olivar Asselin est l’un des derniers grands polémistes de la presse d’opinion au Québec. Survenu en 1937, son décès laisse un grand vide dans les milieux nationalistes, tout en privant la presse écrite de l’un de ses fougueux représentants.