Article de Mélanie Marquis publié dans le journal hebdomadaire Métro le 26 juin 2012
MONTRÉAL – «Réunis en tête de cortège devant une marée humaine et une série de pancartes — dont certaines sur lesquelles on pouvait lire «Charest dégage» —, plusieurs politiciens des scènes fédérale, provinciale et municipale ont marché dans les rues de Montréal, dimanche, pour célébrer la Fête nationale.
La chef du Parti québécois Pauline Marois, le leader néo-démocrate Thomas Mulcair, le chef bloquiste Daniel Paillé et la coporte-parole de Québec solidaire Françoise David ont tous pris part à l’événement. Étaient aussi présents l’ancien premier ministre Bernard Landry et l’ex-leader bloquiste Gilles Duceppe, ainsi que les présidentes de la FEUQ et de la FECQ, Martine Desjardins et Éliane Laberge.»
«Marcher avec le vrai monde pour construire le pays auquel on rêve, moi j’aime ça être dans la rue dans ce temps-là, nonobstant ce que peut en dire (Jean) Charest», a lancé la leader péquiste. Il s’agissait vraisemblablement d’une boutade à l’intention du premier ministre, qui a accusé à maintes reprises son adversaire politique de se soumettre à la volonté «de la rue».
Vêtue d’un ensemble blanc, Mme Marois était toujours dépouillée du carré rouge qu’elle a porté tout au long de la session parlementaire s’étant terminée, il y a quelques jours.
Interrogé sur le port dudit carré rouge, l’un de ses prédécesseurs à la barre du PQ, Bernard Landry, a confié qu’il n’aurait probablement pas arboré ce symbole du mouvement étudiant à l’époque où il était en politique active.»