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Trois Lanaudois à la tête de la Société Saint-Jean-Baptiste

Journal de Joliette

Terreau fertile du patriotisme québécois, la région de Lanaudière s’avère fort bien représentée à la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal.

En effet, depuis quelques années, le sort a voulu que cette institution phare, fondée en 1834 par Ludger Duvernay, soit dirigée par trois fiers Lanaudois, savoir (en ordre d’âges) : Me Maxime Laporte, Président général, monsieur Guy Raynault, directeur général et monsieur le Premier ministre Bernard Landry, président d’honneur.

​Maxime Laporte
Lors de l’assemblée annuelle tenue en mars, c’est par acclamation que les délégués des 17 sections ont réélu Maxime Laporte à la Présidence générale.

En plus d’avoir été en 2014 le plus jeune de toute l’histoire à accéder à cette prestigieuse fonction, Me Laporte préside également le Comité de la Fête nationale, la Fondation pour la langue française, la Fondation Ludger-Duvernay, le Mouvement Québec français (MQF) et le réseau Cap sur l’indépendance (RCI). Il est aussi 1er vice-président du Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ).

Natif de Berthierville, le jeune avocat de 29 ans a fait ses études à l’Académie Antoine Manseau et au cégep de Joliette. Diplômé en droit de l’Université de Montréal et candidat à la maîtrise à la faculté de science politique et de droit de l’UQAM, il est reçu au Barreau en 2014.

Actif pendant plusieurs années dans le milieu communautaire, Maxime Laporte a aussi travaillé au cabinet de la présidence de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). De plus, il se réalise depuis longtemps comme musicien en qualité de batteur et percussionniste de jazz. Dans ses jeunes années, il a entre autres fait résonner les timbales de l’Orchestre symphonique des jeunes de Joliette (OSJJ).

Porté sur le droit constitutionnel et les libertés publiques, Me Laporte est associé au sein du cabinet Michaud Santoriello. Dans le cadre de sa jeune carrière de juriste, il a notamment défendu avec succès devant la cour de nombreux arrêtés de la grève étudiante de 2012, contestant vigoureusement la constitutionnalité des arrestations de masse et du fameux règlement P-6 de la Ville de Montréal.

Du 20 au 27 mars dernier, il a plaidé rien de moins que l’existence juridique et les droits fondamentaux du peuple québécois dans le cadre de l’affaire de la Loi 99. Rappelons que depuis 2001, l’ancien chef de l’Equality Party, Keith Henderson, avec l’appui du gouvernement du Canada, cherche à faire invalider constitutionnellement l’essentiel de cette loi qui formalise le statut juridique du peuple québécois, son droit inaliénable à disposer de lui-même, ainsi que la règle démocratique universelle dite du «50% + 1».

Guy Raynault
Un autre Lanaudois, – lui aussi percussionniste !, assume la direction de la SSJB. En effet, monsieur Guy Raynault a été nommé, il y a maintenant près de deux ans, à la barre de l’organisation. En plus de la SSJB, il dirige également la Fondation Ludger-Duvernay, la Fondation du Prêt d’honneur et la Fondation pour la langue française.

Résidant de l’Assomption, secteur Vaucluse, monsieur Raynault est issu d’une des grandes familles ayant fondé Saint-Gérard-Majella. Connu dans la région pour avoir exercé les fonctions de directeur général de la défunte Conférence régionale des élus Lanaudière (CRÉ), il apporte son expertise de plus de 35 ans à la gestion de la SSJB.

Soulignons que les liens entre la famille Raynault et la SSJB ne datent d’hier, puisqu’au cours des années 60 et 70, le père de Guy Raynault, Léo Raynault, en a été le vice-président général.

Bernard Landry
Né à Saint-Jacques-de-Montcalm, formé au Séminaire de Joliette, le parcours extraordinaire de monsieur Bernard Landry, Premier ministre du Québec de 2001 à 2003, se passe de présentation. Homme d’État illustre, grand bâtisseur, père de la Journée nationale des Patriotes, monsieur Landry est un citoyen d’exception qui s’est toujours investi corps et âme pour l’avancement de nos intérêts nationaux, et au service de cette noble cause qui consiste à faire du Québec un pays libre.

En 2015, les membres du Conseil général l’ont unanimement désigné président d’honneur de la SSJB. Ce faisant, il est devenu le septième Premier ministre dans l’histoire à joindre les rangs de l’institution qui a notamment vu passer les George-Étienne Cartier, Pierre-Joseph-Olivier Chauveau et Antoine-Aimé Dorion.

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal est l’une des plus anciennes organisations citoyennes vouées à l’avancement des intérêts du peuple québécois et de la civilisation française d’Amérique. Elle a été à l’origine de nombreuses grandes institutions: Chambre de commerce de Montréal, Caisse nationale d’économie, premier mouvement féministe francophone, Société nationale de fiducie, Monument national, École des Beaux-Arts, École de théâtre, École des hautes études commerciales, etc. Aujourd’hui entièrement laïque, on doit à la SSJB l’érection en 1929 de la croix du Mont-Royal, ainsi que de nombreux autres monuments qui enrichissent le paysage québécois.

 

SOURCE

 

 

 

 

 

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