Une faute de français dans l’alerte du gouvernement

Nous attendions plus de rigueur de la part d’un gouvernement qui se positionne comme un défenseur du fait français au Québec.

L’exemplarité étatique, c’est aussi d’être en mesure de s’adresser à sa population, dans sa langue officielle et sans faire de fautes !

 

JOURNAL DE MONTRÉAL

Le message de Québec En Alerte diffusé à 18h30 pour annoncer le couvre-feu en a surpris plus d’un: le texte, certainement préparé et révisé longtemps d’avance, contenait une erreur de français.

«Québec En Alerte. Couvre-feu en vigueur dès ce soir. Interdiction de se trouver à l’extérieur de sa résidence ou de son terrain entre 20h et 5h, sous peine d’amende. Surveillance policière accrue. Restez à la maison et respecter (sic) le couvre-feu afin de protéger des vies […]», était-il affiché sur les écrans des cellulaires des Québécois.

Or, à la cinquième phrase s’est glissée une erreur de conjugaison: le verbe «respecter» est resté à l’infinitif et n’a pas été conjugué, alors qu’il aurait dû, dans ce cas-ci, être conjugué à l’impératif.

Ainsi, les Québécois auraient dû lire «respectez le couvre-feu» et non «respecter le couvre-feu».

Des internautes n’ont pas manqué de souligner l’erreur sur Twitter.