Rappelons qu’il y a quelques années, notre Président général Me Maxime Laporte et son associé Me Marc Michaud, parmi plusieurs autres avocats et associations, se sont portés gratuitement à la défense de centaines d’étudiant.e.s ayant été arrêtés abusivement, – « en souricière » -, lors des grandes manifestations de la grève de 2012. Devant la pression grandissante, la Direction des poursuites criminelles et pénales a dû laisser tomber les charges, et ainsi tous furent acquittés… Ces combats judiciaires, – du moins la part assumée par Mes Laporte et Michaud -, ont pu bénéficier du soutien indéfectible de la SSJB, dont les fondateurs, – les Patriotes -, se battaient déjà au 19e siècle pour l’accessibilité gratuite et universelle à l’éducation, y compris au niveau universitaire…
Pour justifier les souricières, les forces de l’ordre invoquaient les dispositions de ce fameux règlement P-6 de la Ville de Montréal, histoire « d’embarquer » à volonté des masses d’innocents dans leurs paniers à salade (ce procédé n’étant assurément pas étranger aux yeux des indépendantistes qui en connaissent un chapitre…). D’où la nécessité des contestations constitutionnelles qui s’ensuivirent, comme celle de Me Laporte qui portait spécifiquement sur la question de la liberté de réunion pacifique.