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Unilingues recherchés à la Banque de l’infrastructure du Canada

Journal de Montréal | PHILIPPE ORFALI

Pas besoin de parler français pour travailler à la nouvelle société d’État fédérale

PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD

Déjà épinglée par le commissaire aux langues officielles pour ses bévues linguistiques, voilà que la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) récidive. Parmi tous les postes qu’elle cherche à pourvoir actuellement, pas un seul ne nécessite la maîtrise du français, a constaté Le Journal.

L’institution fédérale continue de multiplier les faux pas en matière de langues officielles depuis son installation à Toronto par le gouvernement Trudeau.

La Banque a affiché une dizaine d’offres d’emploi au cours des dernières semaines, sur son site web et sur le réseau LinkedIn.

Du lot, aucune ne nécessite d’aptitudes en français.

Tout au plus, le bilinguisme est perçu comme un « atout », ou un « important atout » par la direction de la BIC.

L’organisme, dirigé par le Québécois d’origine Pierre Lavallée, a refusé de répondre aux questions du Journal.

Dans une déclaration acheminée par courriel, son personnel précise toutefois qu’au moins trois membres de la direction sont « parfaitement bilingues ».

« Postes clés »

On ne parle pas de postes anodins pour la société d’État. Elle cherche, par exemple, un nouveau directeur général des relations internes et externes, dont une partie du mandat consiste à échanger avec les gouvernements des provinces – dont le Québec – et les villes.

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