Mission en Écosse et en Catalogne : «Faire lever le vent»

MAXIME LAPORTE | SSJBM et CAP SUR L’INDÉPENDANCE | 09/09/14

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MISSION : Lever le Vent –  Nouveau pays

 

MISSION : Lever le Vent  – Nouveaux pays
KILOMÉTRE : Zéro

 

Une vague d’espoir pour la liberté des peuples annexés

Il n’y a pas de « fatalité » dans le fait pour un peuple d’être sous la tutelle d’un autre. Ce n’est pas parce qu’une telle situation est, qu’elle doit nécessairement être pour l’éternité… Un jour ou l’autre, forcément, la tutelle ne sera plus. En dépit du passage du temps et des générations, la liberté du peuple, « l’agir par soi-même » reste toujours une possibilité, un recours disponible, un projet intemporel à parachever. Levons-nous, levons le vent. Vivons debout, comme le chantait dernièrement Gilles Vigneault. Être debout, c’est déjà gagner. « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », dirait de la Boétie.

 

Intemporel et… universel

Telle est la leçon que nous donnent en ce moment les Catalans et les Écossais, eux qui, après avoir traversé des époques entières sans autre statut que celui de peuples annexés, ont chacun rendez-vous avec l’histoire cet automne. Cette résilience extraordinaire de l’idée de liberté, c’est aussi ce qu’un grand nombre d’autres nations ont su nous démontrer par le passé. Comme il en aura fallu du temps, des siècles de luttes, de tergiversations et de tourments, avant que les Irlandais ou les Grecs, par exemple, accèdent au statut d’État ! J’ai l’intime conviction que le Québec ne fait pas exception. L’histoire n’est jamais finie et, pour citer Miron, « ça ne pourra pas toujours ne pas arriver ».

C’est pourquoi, en quête d’inspiration, j’ai décidé de m’envoler prochainement vers ces vieux pays que sont l’Écosse et la Catalogne, et qui bientôt en seront peut-être des nouveaux.

Accompagnant une délégation de jeunes Québécois qui se sentent interpellés par les questions nationales d’ici et d’ailleurs, j’aurai la chance d’observer des gens et des organisations de tous horizons s’activer et converger pour l’indépendance de leur patrie, preuve que la chose est non seulement possible, mais réalisable ! Nous irons à la rencontre de leaders indépendantistes et de citoyens engagés dont des représentants de l’Assemblée nationale catalane (ANC) qui nous en apprendront davantage sur le combat qu’ils mènent et notamment sur la manière extraordinaire qu’ils ont de collaborer entre partis politiques et organisations de la société civile. Assurément, nous sortirons inspirés et ragaillardis de cette formidable expérience.

Loin d’être une vieille affaire comme l’a souvent soutenu Justin Trudeau, l’indépendance des nations est plus que jamais à l’ordre du jour. Les temps présents sont à la disparition des États-empires et à l’épanouissement des peuples dans un monde de plus en plus interconnecté. L’histoire démontre que les petits pays comme la Norvège et, éventuellement, le Québec, ont de l’avenir et sont capables de très grandes choses. Rappelons à cet égard que d’après l’indice socioéconomique sur la richesse des nations élaboré par le Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, le Québec se classerait premier au monde.

Il faut que le Québec rattrape le temps perdu. Exit le tabou ambiant sur la question de notre épanouissement collectif ; il n’y a rien qui ne soit pas prioritaire, rien qui ne soit pas une vraie vraie affaire là-dedans ! Assez de « tataouinage », d’anxiété ou d’indifférence sur le sort que doit nous réserver l’histoire ! Laissons-nous donc emporter par cette nouvelle vague, porteuse d’espoir, de liberté et de modernité, cette vague qui pousse les peuples à réaliser enfin leur indépendance ! Aujourd’hui, l’Écosse et la Catalogne, demain… le Québec !

 

Vive la liberté!
Vive l’indépendance!

Signature Maxime Laporte r

Maxime Laporte, avocat
Président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal
et du réseau Cap sur l’indépendance