novembre 2009

Des banlieues en français

Le Devoir, 30 novembre
Né en réaction au jugement de la Cour suprême invalidant la loi 104, le Mouvement Montérégie français a été lancé hier après-midi à Longueuil. Son but: lutter contre l’anglicisation de la couronne sud de la métropole.

Lancement du Mouvement Montérégie français : non au jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104!

Communiqué pour diffusion immédiate

Lancement du Mouvement Montérégie français : non au jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104!

Montréal, le 29 novembre — C’est devant une salle bondée du Motel Royal La Barre de Longueuil qu’a eu lieu aujourd’hui le lancement officiel du Mouvement Montérégie français (MMgieF), organisme dont la mission est axée sur la défense et la promotion du français en Montérégie, l’accueil et la francisation des nouveaux arrivants ainsi que la mobilisation de la population face aux enjeux linguistiques actuels.

L’événement constituait également la deuxième phase de la campagne initiée par le Mouvement Montréal français et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal contre le jugement rendu par la Cour suprême qui invalidait la constitutionnalité de la Loi 104.

L’urgence d’agir!

C’est devant une salle bondée du Motel Royal La Barre de Longueuil qu’a eu lieu le 26 novembre le lancement officiel du Mouvement Montérégie français (MMgieF), organisme dont la mission est axée sur la défense et la promotion du français en Montérégie. L’événement constituait également la deuxième phase de la campagne initiée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal contre le jugement rendu par la Cour suprême qui invalidait la constitutionnalité de la Loi 104.
http://www.youtube.com/user/LACASSEVIDEO#p/a/u/0/sVmpJk_ajug

Le Mouvement Montérégie français a été lancé dimanche à Longueuil

La Presse Canadienne, 29 novembre 2009
Un nouvel organisme voué à la défense du français a été lancé officiellement, dimanche, à Longueuil. Plusieurs personnalités ont participé au rassemblement, dont l’écrivain Yves Beauchemin, qui est le porte-parole de l’organisme, l’ancien premier ministre Bernard Landry, le député péquiste Pierre Curzi, et le président de la Société Stain-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu.

L’événement constituait également la deuxième phase de la campagne lancée par le Mouvement Montréal français et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal contre le jugement rendu par la Cour suprême qui invalidait la Loi 104.

Création du Mouvement Montérégie français Le Mouvement Montréal français s’attaque aux banlieues

Sarah-Maude Lefebvre, Agence QMI, 29/11/2009

Après la Métropole, le Mouvement Montréal français s’attaque maintenant aux banlieues de la couronne Sud. Le Mouvement Montérégie français, qui a été lancé officiellement dimanche à Longueuil, entend défendre la langue française dans une région où l’immigration est importante en terme de nombre de nouveaux arrivants.

«Le sort du français se joue à Montréal. Une fois que cette ville sera anglicisée, le reste du Québec suivra rapidement», a décrété en point de presse Mario Beaulieu.Le porte-parole du Mouvement Montérégie français et écrivain Yves Beauchemin, s’est aussi dit inquiet des répercussions que pourraient avoir l’anglicisation de Montréal sur les banlieues de la ceinture métropolitaine.

Loi 104: naissance du «Mouvement Montérégie français»

Article de La Presse Canadienne paru à Cyberpresse le 29 novembre 2009.
Le nouveau «Mouvement Montérégie français» sera officiellement créé dimanche après-midi à Longueuil par un rassemblement, tenu dans le cadre de la campagne lancée il y a deux semaines contre le jugement de la Cour suprême du Canada invalidant la Loi 104 du Québec.
Plusieurs personnalités participeront au rassemblement, notamment l’écrivain Yves Beauchemin, l’ancien premier ministre Bernard Landry, le député péquiste Pierre Curzi, et le président de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu.

Le jugement de la Cour suprême contre la Loi 104 : la contestation se poursuit en Montérégie

MONTRÉAL, le 27 novembre 2009- Le nouveau Mouvement Montérégie français (MMgieF) sera lancé officiellement par un rassemblement qui se veut la suite de la campagne contre le jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104, initiée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal il y a deux semaines.

Ce rassemblement aura lieu le dimanche 29 novembre prochain dès 13 h au Motel Royal Labarre, situé au 2019, boulevard Taschereau à Longueuil (métro Longueuil). Les médias sont invités à un point de presse à 12 h 45 au même endroit.

Yves Beauchemin, Bernard Landry, Maria Mourani, Pierre Curzi, Michel Gagnon, Luce Cloutier et Mario Beaulieu y prendront la parole, tandis que le chansonnier, Yvon Sylva, entonnera des mélodies de Félix Leclerc et la conteuse Arianne Labonté relatera un récit sur la langue française.

Notre État contre nous-mêmes

Éditorial de L’Action nationale mise en ligne le 26 novembre 2009.

Le jugement de la Cour suprême du Canada invalidant la loi 104 – une loi votée à l’unanimité par notre Assemblée nationale pour mettre fin aux stratagèmes de contournement de la loi 101 – n’aura pas fait beaucoup de bruit. Quelques déclarations ici et là, une décevante prestation du Bloc québécois, pourtant aux premières loges pour lancer la charge, mais rien de substantiel, comme si la résignation avait déjà pavé la voie à ce tribunal étranger. Il aura fallu l’action de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal pour que les choses commencent à prendre forme.

L’urgence d’agir

La campagne contre le jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104 se poursuit le 29 novembre prochain, à 13 h au Motel Royal La Barre, 2019, boul. Taschereau à Longueuil (métro Longueuil, autocar 3 ou 19).

Ce rassemblement marquera le lancement du Mouvement Montérégie français.

Loi 104: À la Cour suprême de déterminer la longueur de la laisse

Article de Claude G. Charron paru dans L’Aut’Journal du 26 novembre 2009.

Il y a cinquante ans, André Laurendeau a écrit : « On débouche une fois de plus sur la tragédie du milieu canadien-français qui n’est pas maître de ses propres institutions et qui ne trouve pas en dehors de lui, aux époques de crises, la solidarité sur laquelle l’unité du Canada devrait être fondée» (Le Devoir, 19 janvier 1959).

La récente décision de la Cour suprême concernant la loi 104 NOUS (1) indique que, depuis, rien n’a changé. Elle nous indique surtout qu’au plus vite NOUS devons NOUS libérer de ce carcan appelé «Canada».

Loi 101 au cégep: À propos d’un éditorial du Devoir

Article de Charles Castonguay paru dans L’Aut’Journal le 26 novembre 2009.

Dans Le Devoir du 24 novembre, Bernard Descôteaux juge l’idée d’étendre la loi 101 au cégep « mal appuyée sur le plan argumentaire ». Il aurait pu trouver de bons arguments en faveur de cette mesure dans des textes que son journal a choisi de ne pas publier.

Comme au primaire et au secondaire avant la loi 101, la domination écrasante de l’anglais au cégep est inacceptable. À moins d’accepter la défrancisation tranquille du Québec.

L’éducation supérieure en français doit être priorisée

Article de Reine Côté, Agence QMI, paru dans Canoe le 20 novembre 2009.

Inquiets de l’avenir de la langue française, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), le Mouvement Montréal français et Impératif français demandent au Parti Québécois et à Québec solidaire de se pencher sur l’avenir de l’enseignement supérieur francophone au Québec qui, selon eux, serait sous financé au profit de celui des établissements anglophones de la Métropole.

«Est-il logique que l’enseignement supérieur québécois en français souffre de sous-financement alors que les jeunes francophones ont un taux de diplomation universitaire 35% plus faible que celui des anglophones?», se demandent les trois organismes.