novembre 2009

Selon une coalition sur la langue française : L’éducation supérieure en français doit être priorisée

Reine Côté, Agence QMI, 20/11/2009

Inquiets de l’avenir de la langue française, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), le Mouvement Montréal français et Impératif français demandent au Parti Québécois et à Québec solidaire de se pencher sur l’avenir de l’enseignement supérieur francophone au Québec qui, selon eux, serait sous financé au profit de celui des établissements anglophones de la Métropole.

La coalition lance ce message aux deux partis politiques en congrès ce week-end.

La langue et les partis politiques : sortir de l’indifférence pour ne pas sombrer dans l’insignifiance

C’est avec grand intérêt que la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, le Mouvement Montréal français et Impératif français observeront les débats qui se tiendront en fin de semaine au sein des deux partis souverainistes représentés à l’Assemblée nationale. Alors que le français est de plus en plus fragilisé à Montréal et en Outaouais, là où se joue le sort de la langue nationale du Québec, les enjeux linguistiques ont été presque complètement évacués des derniers débats électoraux québécois.

Plateforme linguistique de la SSJB, du MMF et d’Impératif français

Montréal – 20 novembre 2009
Débilinguiser les institutions publiques et faire respecter le droit de travailler en français

La Charte de la langue française visait à renforcer le pouvoir d’attraction et d’intégration du français en régissant son usage dans les institutions publiques du Québec, de façon « à faire du français la langue de l’État et de la loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires ». La Loi 101 n’a pas été conçue contre le bilinguisme individuel, mais contre le bilinguisme institutionnel. Elle visait à faire du français non pas l’une des langues officielles, mais plutôt la seule langue officielle du Québec. Elle devait faire du français non pas la langue des seuls francophones, mais la langue commune de tous les Québécois.

Entrevue de Mario Beaulieu et Yves Beauchemin à TVRS

Entrevue avec Mario Beaulieu et Yves Beauchemin sur la Loi 104 diffusée à l’émission À vous de juger sur la chaîne TVRS.

http://www.dailymotion.com/video/xb7gzt_mario-beaulieu-president-de-la-soci_news

Cégeps français : Grande manœuvre de diversion de Jean-François Lisée

Extrait de l’article de Pierre Dubuc paru dans L’Aut’Journal le 18 novembre 2009.

Sous le titre « Cégeps français : un peu d’ambition que diable », Jean-François Lisée trouve subitement que la proposition est « frileuse et défensive ». Il y va d’une surenchère en proposant de fusionner les cégeps « en un seul réseau de la prédominance du français » où tous les cégépiens, francophones, anglophones et allophones, recevraient « les trois quarts de leur formation en français et le quart en anglais ».

La loi 104 ravivera la flamme souverainiste, dit Beaulieu

Article de la Presse Canadienne paru dans Cyberpresse le 15 novembre 2009.

Selon le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB), Mario Beaulieu, le débat entourant le jugement de la Cour suprême, qui a déclaré inconstitutionnels le mois dernier les changements apportés à la loi 101, ravivera la flamme souverainiste.

Adoptés en 2002, ces changements prévus dans la loi 104 visaient à empêcher les parents d’avoir recours à des «écoles passerelles» pour inscrire leurs enfants dans le réseau public anglophone.

Hélène Pedneault est désignée Patriote de l’année à titre posthume

Article de Annie Mathieu paru dans la Presse canadienne le 16 novembre 2009.

C’est à titre posthume qu’Hélène Pedneault, cette écrivaine au franc-parler et militante de « toutes les causes », dont celle de la souveraineté, de la langue française et de l’eau, a été couronnée dimanche Patriote de l’année 2009-2010 par la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB).

Au cours de la cérémonie qui s’est déroulée dimanche matin à la Maison Ludger-Duvernay à Montréal, ses proches l’ont décrite comme une femme généreuse qui se donnait corps et âme pour les combats qu’elle décidait de mener.

« Elle nous a quitté rapidement dans des circonstances qui ont fait qu’on trouvait qu’elle n’avait pas reçu la reconnaissance qu’elle méritait. C’est une façon de ramener Hélène Pedneault, ses écrits et son oeuvre, dans l’actualité pour permettre à la population de se les approprier et d’en devenir les fiduciaires », a expliqué M. Beaulieu.

Patriote de l’année: La SSJB choisit Hélène Pedneault

Article paru dans le site Internet de Radio-Canada le 15 novembre 2009.

La Société St-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal a choisi, dimanche, l’écrivaine Hélène Pedneault comme « Patriote de l’Année », à titre posthume.

« La SSJB remet la médaille Bene merenti de patria à une femmequi, par ses écrits, ses créations et ses prises de parole, fut unecombattante du pays réel, de son territoire, de ses habitants, de ses femmes qui demandaient du pain et des roses », a déclaré Mario Beaulieu, président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Hélène Pedneault nommée Patriote de l’année

Article paru dans Rue Frontenac le 15 novembre 2009.

L’écrivaine et journaliste Hélène Pedneault, auteure de plusieurs livres et chroniques, a reçu dimanche le titre posthume de Patriote de l’année remis par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB-M).

Le président général de la SSJB, Mario Beaulieu, s’est réjoui de remettre «à une femme qui, par ses écrits, ses créations et ses prises de parole, fut une combattante du pays réel, de son territoire, de ses habitants, de ses femmes qui demandaient du pain et des roses », cette récompense annuelle attribuée depuis 1975.

L’ennemi n’est plus que canadien

Extrait du texte de Louis Préfontaine paru sur son blogue le 11 novembre 2009.

L’autre solution, si on refuse de se donner les moyens d’atteindre une réelle indépendance, celle du peuple, consiste à se doter de nouvelles structures et de créer de nouvelles solidarités autour des structures existantes. Cela passe par des mouvements de citoyens, des organisations comme la Société Saint-Jean-Baptiste, le Mouvement Montréal français, le Réseau de Résistance du Québécois, Impératif français et d’autres encore. Cela veut dire descendre dans la rue sans l’État, sans un Parti Québécois frileux et ayant tourné le dos à la vraie indépendance.

Mais aussi – et surtout – cela veut dire s’allier avec tous les mouvements internationaux prônant la survie identitaire des peuples minoritaires et de développer des solidarités avec eux pour développer un argumentaire de contre-poids à la world-culture actuelle.