novembre 2009

Une foule hostile au couple princier

Article de Maxime Deland paru dans 24 H édition du mercredi 11 novembre.

La visite du prince Charles à Montréal a tourné au vinaigre, mardi après-midi, au centre-ville. Les quelques centaines de manifestants qui attendaient le fils de la Reine Élizabeth II ont été impliqués dans une violente altercation avec les policiers, avant même l’arrivée de son altesse et de son épouse.

Création du Mouvement Montérégie français

Article paru dans L’Oeil Régional le 7 novembre 2009.

Le Mouvement Montérégie français a été créé au printemps 2009. Le Mouvement est né de la collaboration entre divers intervenantes et intervenantsde la société civile et duMouvement Montréal français. La section œuvre en Montérégie et s’inspire des objectifs et des règlements du Mouvement Montréal français.

Le lancement officiel du Mouvement Montérégie français aura lieu le 29 novembre prochain à 13 h, au Motel Royal La Barre, 2019, boul. Taschereau, Longueuil. Mme Maria Mourani sera des nôtres et MM. Yves Beauchemin et Mario Beaulieu seront parmi les orateurs invités. Comme chansonniers M. Yvon Sylva-Aubin entonnera des mélodies de Félix Leclerc. D’autres invités sont attendus.

Un comité d’accueil réclamera des excuses du Prince Charles

Article de Lise Millette paru dans La Presse du 8 novembre 2009.

Un comité d’accueil réclamera des excuses du Prince Charles lors de sa visite à Montréal le 10 novembre.
La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM) et le Réseau de résistance du Québécois (RRQ) assisteront au passage du monarque, qui n’a pas foulé le sol de la province depuis les Jeux olympiques de 1976.

Loin de saluer sa présence, ils exigeront plutôt des excuses en règle. Pour Mario Beaulieu, président de la SSJBM, le Prince représente la Couronne britannique qui a effectué un nettoyage ethnique d’une partie de la population de la Nouvelle-France.

«Par la déportation, par la répression militaire des patriotes, par l’interdiction des écoles françaises aux francophones, les Britanniques ont causé des drames humains qui ont été reconnus, mais pour lesquels il n’y a jamais eu d’excuses», affirme M. Beaulieu.

Lancement officiel du Mouvement Montérégie français

Article paru dans le quotidien Chambly matin du 5 novembre 2009.

Créé au printemps dernier, le Mouvement Montérégie français sera officiellement lancé le dimanche 29 novembre prochain dès 13 h au Motel Royal Labarre, situé sur le boulevard Taschereau à Longueuil. À cette occasion, Maria Mourani, Yves Beauchemin et Mario Beaulieu prendront la parole, tandis qu’un chansonnier, Yvon Sylva-Aubin, entonnera des mélodies de Félix Leclerc. Inspirée du Mouvement Montréal français, cette section montérégienne vise à défendre et à promouvoir le français dans la région, participer à l’accueil et à la francisation des nouveaux arrivants, identifier les différentes problématique et lancer un appel à la mobilisation et à l’action. Le président du Mouvement Montérégie français, Michel Gagnon, invite toute personne intéressée à assister au lancement et à participer activement au développement du Mouvement.

The Gazette revient à nouveau sur la francisation des cégeps

Article de Pierre Dubuc paru dans L’Aut’Journal, édition du 3 novembre 2009.

Contrairement à la presse francophone qui fuit comme la peste le débat sur l’extension aux cégeps des dispositions de la Loi 101, les médias anglophones ne craignent pas d’aborder la question. Dimanche dernier, 1er novembre, The Gazette traitait à nouveau du sujet en éditorial. Le titre « No language limits on CEGEP choice » a le mérite d’être clair, sans même qu’on soit obligé de le traduire en français.

The Gazette revient sur l’assemblée publique organisée récemment par la SSJB-Montréal, le Mouvement Montréal français et le SPQ Libre. L’éditorial insiste sur la nécessité de laisser le « libre choix » aux étudiants francophones de pouvoir fréquenter un cégep anglophone pour leur permettre de devenir bilingue et bénéficier du même avantage que les étudiants allophones – déjà bilingues – face au marché du travail.

Dans sa présentation lors de l’assemblée précitée, le professeur Charles Castonguay a montré à l’aide des données des recensements que le « libre choix » du cégep menait à l’anglicisation des allophones… et des francophones qui le fréquentaient. Apprendre son métier ou sa profession en anglais conduit à travailler en anglais. Travailler en anglais mène à parler l’anglais à la maison et, finalement, à s’angliciser.

Lettre à Charles Philip Arthur George, Prince de Galles

Montréal, le 30 octobre 2009.

Monsieur Charles Philip Arthur George, prince de Galles,

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal constitue la plus ancienne institution militante toujours active pour la promotion et la défense du français en Amérique. À titre de président de cette Société, je dois vous informer que votre visite au Québec, en tant que représentant de la couronne britannique, n’est pas la bienvenue. L’histoire de l’institution que vous représentez, est à l’origine d’une série de gestes oppressifs et destructifs ayant eu comme finalité de chercher à faire disparaître ce peuple issu de la Nouvelle-France, qu’on appelait canadien, puis canadien-français, et qui forme aujourd’hui le coeur de la nation québécoise, avec tous ceux qui en ont fait leur patrie au fil du temps.

Le prince Charles entame sa tournée canadienne

Article de Radio-Canada paru dans son site Internet le 3 novembre 2009.

« Tout comme 86 % des Québécoises et Québécois, le Bloc québécois refuse de cautionner ce régime et c’est pourquoi il ne participera pas aux activités entourant la venue du prince Charles au Canada », a déclaré le député bloquiste Jean Dorion.

La Société Saint-Jean Baptiste et le Réseau de résistance du Québécois ont pour leur part annoncé qu’ils avaient l’intention de protester contre la visite princière.

Dans une lettre qu’il a fait parvenir au prince Charles, le président de la Société Saint-Jean Baptiste, Mario Beaulieu, demande à la Couronne britannique de reconnaître ses torts et de s’excuser « pour l’ethnocide d’une grande partie ce peuple issu de la Nouvelle-France […] et qui forme aujourd’hui le coeur de la nation québécoise ».

Le prince Charles à Montréal

Article d’Hélène Buzzetti paru dans Le Devoir, édition du samedi 31 octobre et du dimanche 1er novembre 2009.

Les appels à la manifestation n’y auront rien changé: la visite royale en terre canadienne s’arrêtera comme prévu à Montréal le 10 novembre prochain. Le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles se rendront au Biodôme et au siège social du Cirque du Soleil. Ils rencontreront également le premier ministre Jean Charest et son épouse. Leur passage en sol québécois se fera toutefois en coup de vent et dans la sobriété.

Le Réseau de résistance du Québécois et la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) ont promis de perturber la visite. «Le prince Charles sera le bienvenu au Québec quand la Couronne britannique se sera excusée pour l’ethnocide des francophones d’Amérique», a fait savoir hier la SSJB.

Invalidation de la loi 104

Article du Mouvement Montréal français paru dans Amériquébec le 31 octobre 2009.

Le fédéralisme d’ouverture, c’est de la poudre aux yeux lorsque cela n’est pas accompagné concrètement d’une modification constitutionnelle. Au Québec, tous les partis politiques reconnaissaient que la loi 104 était nécessaire pour contrer une anglicisation injustifiée et pour assurer la pérennité du fait français.

Le président du Mouvement Montréal français, Luc Thériault considère que le jugement de la Cour suprême qui invalide la loi 104 « est une atteinte à la démocratie québécoise et à l’identité de la Nation québécoise. La loi 104 a été votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale en 2002. La Cour suprême qui ne fait qu’interpréter la Constitution canadienne vient encore une fois de démontrer pourquoi, depuis 1982, aucun premier ministre du Québec n’a signé cette constitution qui bafoue la Nation québécoise».

Le public pourra voir le prince Charles au Biodôme, mais sous forte sécurité

Article de Fannie Olivier paru dans La Presse Canadienne le 31 octobre 2009.

Les Québécois pourront apercevoir le prince Charles lorsqu’il se rendra au Biodôme de Montréal le 10 novembre, mais les manifestants seront attendus de pied ferme et encadrés par un important dispositif de sécurité.

Des groupes souverainistes ont déjà signifié leur intention d’exprimer leur mécontentement à l’égard de la visite du prince de Galles, qui n’a pas mis les pieds dans la province depuis 33 ans.