février 2010

La SSJB joint sa voix à tous ceux qui dénoncent le mépris du Québec et de la langue française aux Jeux Olympiques

Montréal, le 15 février 2010 – La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal se joint à nombre de journalistes, politiciens et commentateurs pour dénoncer le mépris du Québec et de la langue française affiché par les organisateurs des Jeux Olympiques de Vancouver.

« Lors de la cérémonie d’ouverture, il n’y a eu qu’une seule chanson en français, à la toute fin. Le Canada aime se targuer d’être bilingue quand vient le temps de défendre les privilèges des anglophones du Québec, mais le bilinguisme ne semble fonctionner qu’à sens unique dans ce pays » affirme Mario Beaulieu, président de la SSJB.

Mario Beaulieu à l’émission de Mongrain à LCN

Participation de Mario Beaulieu à l’émission de Jean-Luc Mongrain à LCN le 15 février 2010.

Le président de la SSJBM s’entretient avec M. Mongrain sur la faible présence du fait français lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

Intervention de Mario Beaulieu à la radio de Radio-Canada

Intervention de Mario Beaulieu à la radio de Radio-Canada sur la marche silencieuse en commémoration de l’exécution des Patriotes. 14 février 2010 au bulletin de nouvelles réseau de 17 h.

L’intervention du président de la SSJBM est à 2:00.

http://www.radio-canada.ca/audio-video/#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBF/BulletinReseau201002141700.asx&pos=

Marche à la mémoire des patriotes

Quelques dizaines de personnes ont souligné, par une marche silencieuse jusqu’à l’ancienne prison au Pied-du-Courant, le 171e anniversaire de l’exécution des chefs patriotes.

Selon Mario Beaulieu, Président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, leur lutte mérite d’être commémorée pour davantage que sa seule dimension nationaliste.

Les patriotes se battaient pour la démocratie parlementaire, pour la souveraineté du peuple. C’étaient d’authentiques révolutionnaires qui sont morts pour la liberté, pour la démocratie.
— Mario Beaulieu

La SSJB dénonce le manque de respect de la langue française par le Comité organisateur des Jeux olympiques de Vancouver

MONTRÉAL, le 12 février – La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal félicite M. Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, pour ses interventions visant à dénoncer la situation du français dans l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Vancouver. Le président de la SSJB, Mario Beaulieu, dénonce « le flagrant manque d’efforts de la part du Comité organisateur des Jeux (COVAN) pour donner à la langue française la place qui lui revient. Rappelons que le français est non seulement une langue officielle du Canada qui se dit bilingue, mais qu’elle est aussi l’une des langues officielles des Jeux olympiques. » Selon M. Beaulieu, « cela ne fait que confirmer une fois de plus que le bilinguisme au Canada anglais est un leurre qui cache en fait une indifférence, sinon une intolérance généralisée face aux minorités de langue française. »

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Renseignements: Stéphane Chagnon, (514) 839-4140, (514) 843-8851; www.ssjb.com

Dimanche 14 février: marche silencieuse en hommage aux patriotes pendus à la suite des rébellions de 1837-1838

Au petit matin du 14 février 1839, Marie-Thomas Chevalier De Lorimier a appris qu’il serait pendu le lendemain. Le notaire montréalais Chevalier De Lorimier, qui faisait partie d’un groupe de douze patriotes martyrs, fut pendu pour haute trahison envers la Couronne britannique, sous les ordres du gouverneur Gosford.Ces hommes luttaient pour la liberté, la démocratie et l’indépendance pour leur peuple exploité et opprimé.

Pour commémorer cet événement, la section Chevalier-De-Lorimier de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal vous invite à une marche silencieuse. Douze pendus, corde au cou, descendront en silence la rue De Lorimier.

13 h : Départ de la marche (à l’angle des rues Jarry et De Lorimier)

14 h 45 : Point de rencontre au Pied-du-Courant (à l’angle des rues Notre-Dame et De Lorimier, métro Papineau) – Acceuil des marcheurs. Cérémonie de commémoration. Allocution de Mario Beaulieu, président de la SSJBM.

Les diplômés francophones pénalisés par le système?

Article de Stéphanie Saucier paru dans le 24 H le 11 février 2010.

Le taux de diplomation universitaire chez les francophones serait de 40 % plus faible que chez les anglophones à cause du «sous-financement» des établissements de langue française, selon la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, une opinion tempérée par plusieurs experts.

Pour le président de la SSJB, Mario Beaulieu, le fait que «les universités ne reçoivent que 75 % du financement alors qu’il faudrait leur accorder 90 %, affaiblit l’accessibilité aux enseignements supérieures. C’est pour ça qu’il y a moins de diplômés francophones», a-t-il déploré, mercredi, une semaine après la publication des résultats sur les taux de diplomation de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Francophones et anglophones à l’université – Un retard qui reflète un sous-financement

Article de Mario Beaulieu paru dans Le Devoir du 11 février 2010.

L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a publié récemment un constat-«choc» sur le retard universitaire des francophones au Québec. Le taux de diplomation universitaire des jeunes francophones est 40 % plus faible que celui des jeunes anglophones au Québec. En fait, l’élément-choc de cette étude a simplement consisté à lever le voile sur une donnée depuis longtemps connue, mais qui semble avoir été occultée sous l’effet du fameux tabou entourant tout ce qui touche la question linguistique. Comme l’indique l’ISQ, l’écart qu’il a observé existe depuis 40 ans.

Parallèlement, une autre information relative au retard universitaire francophone a été très peu diffusée. Il s’agit du sous-financement chronique des universités de langue française au Québec. Plusieurs chercheurs et des intervenants engagés dans la promotion du français ont également tenté d’alarmer l’opinion publique à cet égard. Par exemple, Michel Moisan, professeur de physique à l’Université de Montréal, observait en 1998 que le réseau universitaire anglophone recevait du gouvernement du Québec 23,6 % du financement public, ce qui était 2,7 fois supérieur au poids démographique de la population anglophone.

Non à une histoire du Québec diluée

Article de Louis Pelletier paru dans L’Action le 5 février 2010.

«Pourquoi les Américains sont-ils aussi patriotes ? C’est parce qu’ils connaissent leur histoire», a déclaré Yvon Blanchet ici avec Chantale Trottier et de Mario Beaulieu.

«Ma petite-fille, Florence, vient d’entreprendre son secondaire. Je tiens à ce qu’elle sache d’où elle vient, comme Québécoise, avant de savoir où elle va.»
C’est ce qu’a fait valoir, avec une émotion bien perceptible, Jean-Pierre Sansregret. Le Paulois bien connu a enseigné l’histoire au secondaire pendant 34 ans. «Notre histoire, reconnaît-il, a été par moments divinisée avec des héros tels Champlain et Iberville. Mais depuis, au niveau pédagogique, à force d’être dans le vent, on oublie que derrière chaque événement, il y a des causes et des conséquences.»

Jean-Pierre Sansregret a rallié mercredi la Coalition pour l’histoire. Celle-ci dénonce la quasi absence de cours sur l’histoire du Québec ou la société québécoise.