mars 2011

Les étudiants québécois ne voient pas les dangers de parler anglais.

Article de Graeme Hamilton paru dans le National Post du 7 mars 2011 (Traduction par Jacinthe Béliveau)

Quoiqu’il en soit, ça va prendre beaucoup plus qu’un désir évident pour l’éducation en anglais pour persuader la ligne dure des nationalistes, tels la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et le Mouvement Montréal français, pour changer de ton.

En réaction à la récente annonce du Premier ministre Jean Charest, pour une immersion anglaise à la 6e année dans le réseau scolaire francophone, les deux organisations ont décidé que les enfants québécois sont déjà assez bilingues, merci.

ADAPTATION DE LA LOI 101 AU CÉGEP « Pas surpris par la position du CSLF »

Article de Mélanie Colleu publié dans les sites 24H et canoe.ca

Alors que le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) a laissé entendre, en début de semaine, qu’il ne recommanderait pas l’application de la loi 101 aux cégeps, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal a déclaré ne pas être surpris par cette position, estimant que l’organisme manquait d’indépendance politique et se fondait sur une analyse superficielle.

Loi 101 au cégep: le CSLF fait fausse route, selon la SSJB

Article de la Presse Canadienne paru dans le site Internet deLa Presse le 25 mars 2011.

Le Conseil a fait valoir que la loi ne devrait pas s’appliquer au cégep parce que plusieurs étudiants sont des adultes.

Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu, rétorque que la majorité des lois sont faites pour des adultes. Il ajoute que les nouveaux arrivants adultes ont autant besoin de francisation que les plus jeunes.

Selon lui, le Conseil se fonde sur une analyse superficielle et manque d’indépendance par rapport au pouvoir politique.

M. Beaulieu rappelle qu’une étude de l’Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA) a clairement démontré une relation entre la langue au cégep et son usage public et privé chez les allophones et les francophones de la région montréalaise.

La loi 101 au cégep : le CSLF fait fausse route et manque d’indépendance

Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) se fonde sur une analyse superficielle et manque d’indépendance d’avec le pouvoir politique. Ils invoquent un argument bizarroïde utilisé aussi par la ministre St-Pierre, selon lequel la loi ne devrait pas s’appliquer au cégep parce que plusieurs cégépiens sont des adultes. Pourtant, la majorité des lois sont faites pour des adultes. Les nouveaux arrivants adultes ont autant besoin de francisation que les plus jeunes.

La loi 101 au cégep : le CSLF fait fausse route et manque d’indépendance

MONTRÉAL, le 25 mars 2011- «Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) se fonde sur une analyse superficielle et manque d’indépendance d’avec le pouvoir politique» affirme Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal et ancien membre du CSLF. Le président de la SSJB relate « qu’ils invoquent un argument bizarroïde utilisé aussi par la ministre St-Pierre, selon lequel la loi ne devrait pas s’appliquer au cégep parce que plusieurs cégépiens sont des adultes. Pourtant, la majorité des lois sont faites pour des adultes. Les nouveaux arrivants adultes ont autant besoin de francisation que les plus jeunes. »

Durham, l’anglais et nous

Texte d’Yves St-Pierre, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie, et de Sandra Dessureault, présidente du comité de protection et de valorisation de la langue française, parue dans Le Nouvelliste du 21 mars 2011.

«La langue, les lois et le caractère du continent nord-américain sont anglais. Toute autre race que la race anglaise (j’applique ce mot à tous ceux qui parlent la langue anglaise) y apparaît dans un état d’infériorité. C’est pour les tirer de cette infériorité que je veux donner aux Canadiens notre caractère anglais.»
C’est ainsi que s’exprimait Lord Durham pour justifier la nécessité pour les Canadiens (ce terme désignant les francophones) de s’assimiler. Certains diront que les temps ont changé depuis 1840.

La SSJB annonce un printemps québécois

MONTREAL, le 11 mars – Prenant fin vendredi soir, la 177e Assemblée générale annuelle de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a réélu par acclamation Mario Beaulieu pour un deuxième mandat à la présidence. « L’ensemble des militants considère que le temps est venu de recommencer à descendre dans la rue et de tout mettre en œuvre pour que ce mouvement s’étende graduellement à l’ensemble des régions afin de relancer le Mouvement Québec français. Il est crucial de renforcer la Charte de la langue française, que les progrès obtenus par la loi 101 à l’école publique soient étendus à l’école privée et au cégep, et que l’on favorise l’équité linguistique dans le financement des universités » de constater Mario Beaulieu.

Le cheval et le lapin

Chronique de Michel David parue dans Le Devoir du 12 mars 2011

Le blues des anglophones est largement perçu comme une réalité qui fait partie de la réalité québécoise, au même titre que l’hiver. Il faut simplement s’y faire. Jeudi, alors que le rapport du comité sénatorial faisait la manchette de la Gazette, aucun quotidien francophone n’a jugé utile de lui consacrer ne serait-ce qu’un entrefilet. Hier, une dépêche de l’agence QMI était surtout consacrée à la réaction de la SSJB.