mars 2011

Mario Beaulieu réélu à la SSJBM

Article de La Presse Canadienne paru dans les sites du Journal Métro, cyberpresse, 98,5 FM, le 12 mars 2011

Mario Beaulieu a été réélu sans opposition pour un deuxième mandat comme président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.Dans son discours d’acceptation, Mario Beaulieu a fait part de ses priorités. Selon lui, il est crucial de renforcer la Charte de la langue française, que les progrès obtenus par la loi 101 à l’école publique soient étendus à l’école privée et au cégep, et que l’on favorise l’équité linguistique dans le financement des universités.

La Société Saint-Jean-Baptiste annonce un printemps québécois

MONTREAL, le 11 mars – Prenant fin vendredi soir, la 177e Assemblée générale annuelle de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a réélu par acclamation Mario Beaulieu pour un deuxième mandat à la présidence. « L’ensemble des militants considère que le temps est venu de recommencer à descendre dans la rue et de tout mettre en œuvre pour que ce mouvement s’étende graduellement à l’ensemble des régions afin de relancer le Mouvement Québec français. Il est crucial de renforcer la Charte de la langue française, que les progrès obtenus par la loi 101 à l’école publique soient étendus à l’école privée et au cégep, et que l’on favorise l’équité linguistique dans le financement des universités » de constater Mario Beaulieu.
Printemps

Êtes-vous souverainiste ? Ça dépend…

Article de Lise Payette paru dans Le Devoir du 11 mars 2011.

J’ai apprivoisé l’idée de souveraineté doucement, sans personne pour me pousser dans le dos et j’ai su que ça allait devenir un engagement majeur dans ma vie en 1970, durant la Crise d’octobre, quand j’ai vu plusieurs de mes amis en prison et que j’ai eu peur qu’on vienne arrêter mes enfants. Je suis devenue aussi indépendantiste que j’étais féministe, ces deux choix étant devenus essentiels dans ma vie.

La valse-hésitation n’est pas ma tasse de thé. C’est pourquoi je réagis chaque fois qu’un « farouche indépendantiste » ramollit sous mes yeux. Selon l’adage, « politics make strange bedfellows. » Je ne traduis pas, car au Québec, c’est connu, tout le monde est bilingue. Sinon, vous pourrez refaire votre 6e année.

Minorité anglophone: le gouvernement fédéral doit faire plus

Article de Stéphanie Saucier paru dans Le Journal de Montréal le 11 mars 2011.

Un nouveau rapport du Comité sénatorial permanent des langues officielles incite le gouvernement fédéral à davantage soutenir la minorité anglophone du Québec. La mythologie voulant que la communauté anglophone appartienne à l’élite ne reflète pas la réalité, pas même celle d’il y a 50 ans», a ajouté la sénatrice Joan Fraser.

«C’est complètement faux, a rétorqué Mario Beaulieu. La loi 101 est d’ailleurs beaucoup plus généreuse envers les anglophones québécois que la loi sur les langues officielles ne l’est pour les francophones. Plus encore, les institutions anglophones bénéficient de financements disproportionnés comparativement aux institutions francophones», a-t-il avancé.

Des préjugés qui ne tiennent plus la route

Article d’Anne-Sophie Laframboise paru dans 24 H du 11 mars 2011

Pour Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Baptiste, la publication d’un tel rapport ne sert qu’à renforcer le mépris pour le droit de vivre au Québec en français de groupes militants financés à même nos impôts et les conclusions sont d’autant plus fausses qu’elles se basent sur des études biaisées.

« C’est un rapport truffé d’erreurs qu’on pourrait même qualifier de redneck. La minorité anglophone historique en est une privilégiée, plus encore, la mieux traitée au monde. Ça en est révoltant » s’indigne celui-ci.

Protéger les droits de la langue : conclusion du rapport du Sénat

Article de Marian Scott paru dansThe Gazette du 10 mars 2011.

Les anglo-québécois ne sont plus l’élite privilégiée qu’on a longtemps considérée, selon un rapport sénatorial qui veut attirer l’attention du gouvernement fédéral à faire une plus grande contribution pour protéger les droits de la minorité anglophone.

Le rapport de 129 pages fait par le Comité sénatorial permanent des langues officielles brosse un portrait des anglophones au Québec, une communauté vieillissante qui, malgré un plus grand taux d’éducation, se retrouve avec un revenu sous la moyenne de la majorité francophone.

Un rapport digne de Lord Durham

Le Comité sénatorial du Canada sur les langues officielles a remis un rapport intitulé «L’épanouissement des communautés anglophones du Québec : du mythe à la réalité.» Les membres du Comité demandent au gouvernement fédéral de s’ingérer davantage dans le dossier linguistique au Québec afin de favoriser l’usage de l’anglais.

Un rapport digne de Lord Durham – Réaction de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal au Rapport du Comité sénatorial sur les langues officielles

Montréal, le 10 mars 2011 – Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, Mario Beaulieu, s’insurge contre les conclusions du rapport sénatorial demandant au gouvernement fédéral de s’ingérer davantage dans le dossier linguistique au Québec afin de favoriser l’usage de l’anglais. Ce rapport est déposé au moment où la proportion d’anglophones au Québec a connu une augmentation exceptionnelle, alors que les francophones devenaient minoritaires à Montréal (recensement de 2006). Selon les prévisions du président du Comité de suivi de la situation linguistique à l’Office québécois de la langue française (OQLF), le français poursuit un déclin rapide à Montréal (42% en 2051) et un déclin à moyen terme dans l’ensemble du Québec (72% en 2051),

Pour l’application de la loi 101 au cégep

Texte du discours de Bruno Forest, porte-parole du Mouvement des cégépiens pour le français, prononcé au cégep du Vieux Montréal le 24 février 2011
Bruno
Bonjour, je me présente, Bruno Forest, étudiant au cégep du Vieux-Montréal. Je vous souhaite la bienvenue au nom du Mouvement des cégepiens pour le français, ou MCF, qui a pour mission de mobiliser les étudiants pour la cause du français au Québec et d’ajouter leur voix dans le débat public sur cet enjeu fondamental pour notre avenir en tant que peuple.

Le MCF a été lancé en mars 2010 avec l’appui d’une douzaine de regroupements de jeunes souverainistes, comme le Forum jeunesse du Bloc québécois, le Comité national des jeunes du Parti québécois, le Mouvement étudiant pour le français de l’université de Montréal et de l’UQAM, le Conseil jeunesse de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et le Réseau de Résistance du Québécois, qui ont tous appuyé notre revendication principale : l’application de la loi 101 au cégep.

Les jeunes Québécois sont-ils suffisamment bilingues?

Bloque de Gilbert Lavoie, chroniqueur au Soleil, publié dans cyberpresse.ca le 5 mars 2011

C’est le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, Mario Beaulieu, qui lance ce débat. Selon lui, les jeunes Québécois sont suffisamment bilingues. Dans une lettre ouverte coécrite avec le porte-parole du Mouvement français Montréal et comédien, Denis Trudel, M. Beaulieu s’inscrit en faux contre la promesse du gouvernement Charest s’instaurer l’apprentissage intensif de l’anglais en 6ème année. «Il y a présentement au Québec suffisamment de jeunes bilingues pour répondre à la demande du marché du travail», a déclaré Mario Beaulieu lors d’une entrevue accordée à La Presse. (voir le texte sur Cyberpresse).

Les jeunes Québécois suffisamment bilingues, selon le président de la SSJB

Article de Valérie Simard paru dans cyberpresse.ca le 5 mars 2011

«Il y a présentement au Québec suffisamment de jeunes bilingues pour répondre à la demande du marché du travail», a déclaré Mario Beaulieu lors d’une entrevue accordée à La Presse. Il appuie ses dires sur une étude de Statistiques Canada, réalisée en 2006, selon laquelle 85 % des jeunes francophones du Québec ont évalué leur aptitude en anglais comme étant de passable à excellente.

Plutôt que de favoriser l’apprentissage de l’anglais, Mario Beaulieu croit que le gouvernement Charest devrait miser sur le renforcement du français ou même, pour des raisons économiques, sur l’enseignement d’autres langues comme l’espagnol ou le mandarin.