octobre 2012

L’exil doré du Dr Arthur Porter

Article de Vincent Larouche publié dans La Presse le 18 octobre 2012

Ciblé par l’escouade Marteau en lien avec le détournement de 22 millions pour la construction de son hôpital, l’ex-patron du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) a refait sa vie au soleil. Tout en demeurant membre du Conseil privé de la reine pour le Canada, le Dr Arthur Porter s’est emmuré dans un impénétrable complexe privé, a investi dans les paradis fiscaux et ouvert une des boîtes de nuit les plus sexy des Bahamas.

La loi 101 à la garderie

Article de Jocelyne RIcher La Presse canadienne publié dans le Journal Métro le 18 octobre 2012

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[…] Lors d’un bref point de presse jeudi, à l’issue de la rencontre hebdomadaire du conseil des ministres, la ministre responsable de la Charte de la langue française, Diane De Courcy, a dit qu’elle voulait que les enfants des garderies soient en contact avec la langue française, mais sans nécessairement les couper de leur langue maternelle, «Il n’est pas question d’appliquer la loi 101 dans les CPE telle qu’elle est appliquée dans les écoles primaires et dans les écoles secondaires», a commencé par dire la ministre. Puis, elle a précisé qu’il était «légitime qu’on soit en contact dans le réseau public des garderies avec la langue française, mais il est tout aussi légitime que la langue maternelle des enfants soit en continuité aussi». […] De son côté, comme l’opposition libérale, la Coalition avenir Québec avait réagi aux propos de Mme Léger en jugeant que l’initiative péquiste était injustifiée et ne respectait pas la liberté de choix des parents. Au contraire, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Mario Beaulieu, a noté que les services de garde n’étaient actuellement régis par aucun encadrement linguistique et que le temps était venu de réglementer ce secteur d’activité.«On ne peut pas laisser le chaos comme ça. Il faut réglementer», selon lui

Le commissaire aux langues officielles doit cesser d’intervenir contre le français au Québec !

Le Mouvement Québec français déplore que Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada, sorte à nouveau de son mandat et critique les mesures destinées à faire progresser le français au Québec. Les Québécois, lors de la dernière élection, ont choisi de stopper le déclin du français au Québec. Plusieurs d’entre eux ont compris d’ailleurs, et cela depuis longtemps, que la loi fédérale sur les langues officielles, adoptée sous prétexte de contrer la discrimination à l’endroit des francophones hors-Québec, a surtout servi à s’assurer du maintien des privilèges de la communauté anglophone de Montréal, vestige du règne colonial de la Grande-Bretagne. M. Fraser, un fonctionnaire fédéral, s’attaque au projet d’application de la loi 101 aux cégeps, qui constitue une des mesures les plus importantes pour contrer déclin du français à Montréal. En comparaison, advenant que cette mesure soit réalisée, les services scolaires et universitaires francophones dans le reste du Canada continueraient à être beaucoup moins disponibles, non seulement pour les allophones, mais pour la faible proportion de francophones hors-Québec qui n’ont pas encore été assimilés. Le réseau collégial anglophone reçoit deux fois plus de financement que la part du poids démographique des anglophones au Québec le justifie. En ce qui a trait au réseau universitaire anglophone, cette proportion est triplée, sinon quadruplée. Quoi qu’en dise M. Fraser, l’anglais se porte très bien partout au Québec alors que le français recule.

La politique fantôme

Article de Michel David publié dans Le Devoir le 16 octobre 2012

[…]«Aussi aberrant que cela puisse paraître, la plus grande ville française en Amérique du Nord n’a pas de politique linguistique officielle.

[…]Après la victoire libérale d’avril 2003 et les référendums sur les défusions, le projet de politique linguistique a pris le chemin des oubliettes. Lors de la campagne municipale de 2009, le Mouvement Montréal français s’est enquis de la situation auprès de chaque candidat à la mairie. Réponse de M. Tremblay : « La politique linguistique de la Ville de Montréal est en cours de préparation […] La politique pourrait être présentée au début du prochain mandat. » On l’attend toujours.»

Marques de commerce: des appuis pour l’Office de la langue

Article de Hugo Pilon-Larose publié dans La Presse le 15 octobre 2012
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«Plusieurs affirment que le gouvernement a le droit d’exiger que des multinationales ajoutent un terme générique en français à leur marque de commerce lorsque celle-ci est en anglais seulement. […] Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Mario Beaulieu, est en colère. Il appelle au boycottage des six multinationales. «Nous, on trouve ça déplorable. On encourage fortement les gens à ne pas fréquenter ces commerces-là. C’est une question de respect de la clientèle», affirme M. Beaulieu.»

La SSJBM appuie les mesures pédagogiques proposées par la ministre de l’Éducation

MONTRÉAL, le 12 oct. 2012 – La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal encourage Marie Malavoy, la ministre de l’Éducation du Loisir et du Sport à aller de l’avant avec les mesures proposées sur l’enseignement de l’anglais et de l’histoire au primaire et au secondaire. Comme l’a expliqué la ministre, il n’est pas question d’affaiblir l’enseignement de l’anglais, mais de le rendre plus efficace. C’est le caractère obligatoire et mur-à-mur que le gouvernement libéral voulait imposer au programme d’anglais intensif qui soulève beaucoup d’oppositions et de questionnements.

Le chemin de l’indépendance à l’espagnole

Article de Jean-Rémi Carbonneau publié dans Le Devoir le 12 octobre 2012

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«L’actualité des dernières semaines a mis au jour une accélération du tournant indépendantiste amorcé en Catalogne il y a quelques années. Conséquence de l’incapacité de renouveler le modèle autonomique espagnol sur des bases réellement fédérales, attentives aux besoins de ses nations constituantes, ce tournant semble de moins en moins réversible.»