Mot de Mario Beaulieu

Le financement fédéral discriminatoire en faveur des organismes anglophones à Montréal est inacceptable

Le Mouvement Montréal français (MMF) et la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal dénoncent les subventions de 4 millions de dollars accordés aux groupes de promotion de l’anglais à Montréal par le ministère du Patrimoine canadien et des Langues officielles. Ces sommes d’argent, distribuées par le ministère du Patrimoine canadien et des Langues officielles, serviront à appuyer le groupe de pression anglophone «Quebec Community Groups Network» (QCGN, qui a succédé à Alliance Quebec reçoit la plus importante subvention de 1 560 000 $) et ses organismes affiliés.

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Vivre en français au Québec, c’est s’ouvrir sur notre diversité

Dans sa chronique de samedi, consacrée à la pertinence de chanter en anglais au spectacle de la Fête nationale, Marc Cassivi y va d’une charge à fond de train contre ceux pour qui « le bilinguisme est encore perçu comme une menace à l’identité québécoise », « la frange radicale du mouvement nationaliste », les « réflexes réactionnaires » du mouvement indépendantiste, les « délires paranoïaques », etc. Monsieur Cassivi termine sa diatribe en m’accusant personnellement, à titre de président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et du Comité de la fête nationale, d’être « l’un des plus grands pourfendeurs de l’utilisation de la langue anglaise au Québec ».
Je suggère qu’on se calme un peu. (Voir la suite)

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Dans le débat linguistique: deux poids, deux mesures

La semaine dernière, le MQF, ainsi que des médecins et divers intervenants concernés déploraient l’anglicisation du dernier hôpital francophone de toute la région de l’Ouest-de-l’Île de Montréal. L’événement est passé quasiment inaperçu dans l’actualité médiatique. Cette semaine, The Gazette déclenchait tout un tollé avec le fait qu’une équipe temporaire de huit intervenants sociaux anglophones avait été restructurée dans l’est de l’île. À la une, on titrait en gros caractères : Le futur des services en anglais remis en question ! Le lendemain, The Gazette se fendait d’un éditorial alarmiste, comme si une simple restructuration d’une équipe temporaire d’intervenants sociaux menaçait les services anglophones de santé. Ces services comprennent notamment, le McGill University Health Center, qui compte environ 11,000 employés !
Hob bil

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La loi 78 n’est pas sans rappeler l’ancien régime colonial anglais et la répression des Patriotes

C’est avec la plus grande vigueur que la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), fondée par les Patriotes en 1834, condamne la dérive autoritaire du gouvernement de Jean Charest. Par son projet de loi 78, celui-ci en est venu à traiter les étudiants comme des criminels. Cette loi n’est pas sans rappeler l’ancien régime colonial anglais qui, suite à l’insurection de 1837-1838, réprima durement le mouvement patriote en refusant tout dialogue. On n’a rien vu de semblable depuis la Loi des mesures de guerre en octobre 1970.

Après avoir pris connaissance du contenu du projet de loi 78, déposé hier soir par le gouvernement du Québec, la Société tient à réaffirmer sa solidarité avec le mouvement étudiant. La dernière assemblée générale annuelle de la SSJB a été marquée par un appui massif au mouvement étudiant contre la hausse des droits de scolarité et pour la gratuité scolaire.

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Québec doit révoquer le statut « bilingue anglophone » injustifié de nombreuses institutions de santé et service sociaux

Récemment, plusieurs patients des hôpitaux montréalais Royal Victoria, Santa-Cabrini et St. Mary’s ont dénoncés les services unilingues anglais dans plusieurs médias. Depuis de nombreuses années, plusieurs organisations de défense du français ont dévoilé des cas semblables dans les hôpitaux qui détiennent le statut dit « bilingue » anglais-français en vertu de l’article 29.1 de la loi 101.
Ces institutions « bilingues » ont pris une expansion démesurée depuis 1993 avec la loi 86 de Claude Ryan. L’Office québécois de la langue française (OQLF) a alors perdu le pouvoir de révoquer le statut dit « bilingue », sauf si les organismes en font la demande. La loi 101 était censée permettre à un hôpital d’avoir le statut « bilingue » anglais-français s’il fournit des services à une majorité d’anglophones. Nous invitons fermement la ministre Christine St-Pierre, responsable de l’application de la Charte de la langue française, à redonner à l’OQLF le pouvoir de révoquer le statut « bilingue » injustifié. À Montréal, on compte maintenant plus d’une douzaine d’hôpitaux anglophones pseudo-bilingues!


Écoutez mon entrevue à ce sujet à l’émission Dutrizac à 98,5fm le 30 mars 2012

Prenez connaissance de l’ensemble du dossier en lisant la suite.

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Réplique au maire d’Huntingdon : la loi 101 est un facteur d’inclusion et de rassemblement

En s’attaquant à la loi 101, Stéphane Gendron reprend toute une série de clichés qui ont souventes fois servi à réprimer le débat linguistique. Pendant longtemps, tout mouvement de défense ou de promotion du français a été taxé d’alarmisme ou de xénophobie. Sous l’effet de telles accusations, la question linguistique est devenue un sujet tabou. Toute remise en question de la sécurité ou de la supposée paix linguistique était éludée promptement. Il fallait à tout prix éviter d’ouvrir «la marmite linguistique». C’est ce qui a permis d’affaiblir la Charte de la langue française par plus de 200 modifications sans susciter de réactions trop vives.

En fait, avoir une langue commune est un facteur d’inclusion et non pas d’exclusion. Le français est le ciment qui relie tous les citoyens qui forment le peuple québécois. Défendre le français au Québec, c’est inclure les Québécois de toutes origines et de toutes langues maternelles. Pour former une société cohérente, il faut pouvoir se parler, il faut connaître une même langue. C’est en participant pleinement à une culture publique commune que tous les citoyens peuvent s’y intégrer et l’enrichir des apports de leur culture d’origine.

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ON NE JUBILE PAS, ON S’EN FOUT ROYALEMENT

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal lance sa propre campagne du Jubilé de diamant et du bicentenaire de la guerre de 1812, qui s’intitule « On ne jubile pas, on s’en fout royalement ». Cette campagne a pour but de riposter aux campagnes de propagande monarchiste et militariste du gouvernement canadien, à l’occasion du 60e anniversaire du couronnement de la reine Elizabeth II. Alors qu’une forte majorité de la population du Québec voudrait se défaire des symboles de la monarchie, le gouvernement canadien va consacrer près de 7,5 millions $ pour faire la promotion du jubilé partout au Canada, y compris au Québec.

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Metro doit mettre l’accent sur sa clientèle québécoise

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et le Mouvement Québec français félicite Yves Michaud, fondateur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires MÉDAC), qui a saisi l’Office québécois de la langue française (OQLF) d’une plainte concernant l’anglicisation de la marque de commerce Metro, par le retrait de l’accent aigu que portait la marque auparavant. Une marque de commerce en français constitue un avantage concurrentiel assuré au Québec, tout en respectant le statut du français en tant que langue commune et de travail. L’usage du français en tant que langue de travail et des milieux financiers au Québec est un facteur de développement économique. Il contribue aux échanges économiques entre toutes les régions du Québec. C’est un facteur déterminant de l’intégration et du taux de rétention des nouveaux arrivants et des allophones à l’espace socio-économique québécois. Pour ces raisons pragmatiques, sinon par fierté, les entreprises québécoises devraient assumer un rôle de chef de file dans la francisation des milieux de travail au Québec.

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Le fleurdelisé, symbole de notre fierté nationale

Le drapeau québécois constitue le symbole de toutes les aspirations, de tous les échecs et toutes les victoires qui ont façonné l’identité du peuple québécois et ses valeurs fondamentales. C’est le symbole de notre fierté nationale ! Au-delà des clivages idéologiques qui peuvent séparer les partis politiques et les citoyens, le drapeau demeure un symbole unificateur porteur d’espoir pour tous les Québécois.

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La SSJB de Montréal rappelle encore une fois le Jour du drapeau au premier ministre du Québec

À titre de président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, je me suis fait un devoir d’écrire au premier ministre du Québec, Jean Charest, pour lui rappeler une nouvelle de ne pas oublier de souligner l’anniversaire du drapeau du Québec le samedi 21 janvier prochain. On se rappellera que cet important événement avait été complètement oublié l’an dernier, au grand dam du ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier. En 2010, la SSJB avait fait la même demande de souligner l’anniversaire du fleurdelisé au premier ministre. Quelques jours plus tard, un déplorable communiqué de presse du ministère de la Justice faisait du pavoisement : « un besoin de traçabilité des services ». Le drapeau québécois constitue le symbole de toutes les aspirations, de tous les échecs et toutes les victoires qui ont façonné l’identité du peuple québécois et ses valeurs fondamentales. Au-delà des clivages idéologiques qui peuvent séparer les partis politiques et les citoyens, le drapeau demeure un symbole unificateur porteur d’espoir pour tous les Québécois. Voici la teneur de la lettre envoyée à M. Charest:
Drapeau
Pour en savoir plus sur le Jour du fleurdelisé.

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Joyeux Noël et Bonne année 2012 !

Chers membres, sympathisantes et sympathisants de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal,
Le sens de la fête et des réjouissances est au tréfonds de la culture québécoise. Il nous ramène à l’essentiel, à la plénitude de l’existence, à l’amour et à la liberté. C’est ce que j’ai l’honneur de vous souhaiter au nom de notre auguste société.
Je vous dit 101 fois merci pour votre appui et toutes les actions que vous avez posé au cours de l’année 2011pour notre objectif commun : un Québec qui se souvient, qui s’affirme, qui assume sa liberté, qui veut naître au monde!
Ensemble, malgré toutes les apparences, nous avançons et notre détermination collective se renforce. Et comme le disait Alain Stanké « Se battre pour une cause juste, n’est-ce pas déjà une victoire?»

Noel

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Patrons unilingues anglais à la Caisse de dépôt et placement du Québec : ce n’est que la partie visible de l’iceberg

La Caisse de dépôt et placement du Québec choisissait récemment deux unilingues anglophones pour occuper de hautes fonctions au sein de l’organisme, contrairement à ce qu’exige la Charte de la langue française. Le premier vice-président de la Caisse a bien sûr prétendu que ce n’était là qu’une « situation d’exception », mais de tels agissements sont devenus monnaie courante dans l’administration publique québécoise. Rien d’étonnant quand on constate qu’une récente étude de l’Institut de recherche en économie démontre qu’il y a 13,9 % des emplois publics au Québec dont la langue de travail est principalement l’anglais (sans compter les emplois bilingues où l’anglais est régulièrement utilisé), alors que les Anglo-québécois comptent pour 8,7% de la population en âge de travailler. Cette situation qui prévaut à la Caisse de dépôt n’est en fait que la partie visible de l’iceberg et nullement une exception comme certains seraient tentés de faire croire.

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