juillet 2010

Le vrai scandale

Le chroniqueur Richard Martineau se dit épuisé par ma réaction et celles d’autres indépendantistes à la nomination du nouveau représentant de la reine au Canada. Il trouve que la nomination d’un fédéraliste à ce poste est logique et j’en conviens volontiers. Mais, comprenons-nous bien : l’ensemble de mon propos visait avant tout à dénoncer la fonction proprement dite de gouverneur général.

NOMINATION | GOUVERNEUR GÉNÉRAL : «Un fédéraliste extrémiste»

La nomination de David Johnston, un « fédéraliste extrémiste », à titre de prochain gouverneur général du Canada est difficile à avaler pour la classe souverainiste du Québec.« C’est un fédéraliste extrémiste, soutient M. Beaulieu. Son livre parlait de la souveraineté comme d’une catastrophe en y présentant des scénarios hypothétiques et partisans. »

On ne doit plus accepter que des gens comme Jacob Tierney et Marc Cassivi salissent le Québec

Les Québécoises et le Québécois sont en général très ouverts sur les autres cultures. Nous ne sommes pas parfaits, mais il y a des limites à se faire charrier. Dans sa dénonciation des propos méprisants du cinéaste Jacob Tierney, le président du Festival SPASM cite les films « Le jour avant le lendemain (Marie-Hélène Cousineau et Madelaine Ivau), Un dimanche à Kigali (Robert Favreau), Le Nèg’ (Robert Morin), Mambo Italiano (Émile Gaudreault), Littoral (Wajdi Mouawad), La cité des ombres (Kim Nguyen), Bon cop, bad cop (Érik Canuel) et la liste est longue… »

Bronca au Québec contre l’époux de la gouverneure générale du Canada

Article de Anne-Laurence Gollion paru dans L’Express.fr du 6 juillet 2010.

Des assertions qui font enrager le président de la société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu: « L’indépendance du Québec, c’est une nécessité géopolitique pour assurer l’avenir du Français en Amérique ». Le président du Conseil de la souveraineté du Québec, Gérald Larose accuse Lafond de versatilité concernant la question québécoise et accuse le « premier homme » du Canada de révisionnisme depuis qu’il occupe les premiers rangs protocolaires: « Lafond fait de la désinformation. C’est son rôle. Il a à produire une fiction ».

Sites web unilingues anglophones : les détaillants toujours hors-la-loi

Article de Marie-Ève Fournier paru dans Rue Frontenac.com le 3 juillet 2010.

L’Office québécois de la langue française (OQLF) affirme qu’il « essaie de traiter les dossiers dans les 12 mois », ce qui lui parait être un délai raisonnable. « Le traitement des plaintes ne semble pas très efficace, dit le comédien et nouveau porte-parole du Mouvement Montréal français, Denis Trudel. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très rapide ». Estimant qu’il n’est pas normal que la loi 101 soit aussi souvent bafouée, et dénonçant l’inertie du gouvernement Charest en matière d’application de la Charte, le Mouvement Montréal français a lancé en juin un concours de plaintes : http://montrealfrancais.info/concours_citoyens_pour_le_francais

Jean-Daniel Lafond : Le nationalisme au Québec, une « aberration géopolitique »

Résumé des reportages à Radia-Canada le 2 juillet 2010

Les propos de M. Lafond ont fait bondir certains souverainistes. Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu, se demande comment Jean-Daniel Lafond, qui a côtoyé de nombreux souverainistes, a bien pu développer une telle pensée. « Moi, ça me semble tendancieux, estime-t-il. L’indépendance du Québec, c’est une nécessité géopolitique pour assurer l’avenir du français en Amérique. »

Quand l’Autre St-Jean interdit le drapeau patriote

Article de Louis Préfontaine paru dans le site Internet des Cent papiers le 2 juillet 2010.

Mercredi le 23 juin dernier, de nombreux citoyens se sont fait interdire l’entrée au parc Pélican, à Montréal, pour le spectacle de l’Autre St-Jean. Quels crimes avaient-ils commis? Étaient-ils en possession d’explosifs, de carabines, de couteaux, de cocktails molotov, de scies tronçonneuses ou d’armes nucléaires tactiques? Non. Ils arboraient un drapeau des Patriotes, symbole du désir de libération des Québécois depuis cent cinquante ans.

Bleu pour langue – Le français, pivot de l’identité québécoise

Article d’Hélène Buzetti paru dans Le Devoir du 21-06-2010
Des chercheurs voient la langue française comme moteur d’une vision québécoise du monde à la fois collectiviste et égalitariste. La langue serait également porteuse de l’idée de résistance.
«En général, les Québécois favorisent plutôt les solutions collectives alors que les Canadiens anglophones ont tendance à être plus individualistes. Qu’on pense à la contestation de la loi 101. Elle repose sur ce problème: doit-on privilégier la collectivité ou la liberté des individus à l’intérieur de cette collectivité?»

Laval s’anglicise dangereusement

Article de Marie-ève Proulx, Journal de Québec, 28/06/2010

Contrairement à ce que certains affirment, le problème du français au Québec ne se limite pas seulement à Montréal. Selon les statistiques du dernier recensement (2006), plusieurs quartiers lavallois ont en effet vu leur population de langue anglaise littéralement exploser. À l’échelle de la Ville de Laval, on parle d’une hausse de 36,4 % d’anglophones entre 2001 et 2006, alors que la population francophone a baissé de 3,4%.