octobre 2010

«Félix Leclerc, poète national» par Marcel Brouillard et Huguette Brun

Article paru dans Patwhite.com le 24 septembre 2010.

Dans sa préface, Mario Beaulieu, président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, souligne « C’est toute une page de l’histoire du Québec que l’on peut lire dans ce livre biographique original, qui nous fait aimer et connaître davantage l’oeuvre et l’homme derrière la légende. Puisse ce volume se retrouver dans toutes les maisons d’éducation pour apprendre aux jeunes la fierté d’être Québécois. Félix, le patriote, avait le rêve d’avoir un pays normal, un Québec français inclusif et ouvert sur le monde. »

La loi 103 VS le peuple

Texte d’Émile Bordeleau-Pitre paru dans le site Internet Le blogue mitoyen le 23 septembre 2010.

Ce qu’on a beaucoup reproché au Canada anglais, c’est son principe de «deux poids, deux mesures» : dans son mémoire Pour une école québécoise inclusive, la Société Saint-Jean-Baptiste rappelle, à travers un historique de la loi 101, un épisode souvent oublié. «Au Canada, de 1867 jusqu’aux années 1960, on a assisté à presque cent ans d’interdiction d’enseignement public en français dans toutes les provinces actuellement majoritairement anglophones. Les effets assimilateurs de ces mesures ont été dévastateurs. Il est difficile aujourd’hui d’imaginer que la population francophone du Manitoba a été majoritaire jusqu’en 1871, et celle de l’Alberta et de la Saskatchewan jusqu’à la fin du XIXe siècle.»

Coalition contre la loi 103 – Non au baîllon !

MONTRÉAL, le 13 octobre 2010. – « Malgré une opposition quasi unanime exprimée lors des consultations générales sur le projet de loi 103, le gouvernement libéral fait fi de la démocratie parlementaire et s’apprête à imposer le bâillon pour faire adopter son projet de loi. Il est inacceptable que des parents fortunés puissent acheter un droit de passage à leurs enfants et il est inconcevable qu’une nouvelle brèche soit faite dans la loi 101», affirme Yves Beauchemin, en appui à la Coalition contre la loi 103.

Rappelons que 36 groupes sur 43 rejettent le projet de loi 103 et, de ce nombre, 22 groupes demandent officiellement l’application de la loi 101 aux écoles privées non subventionnées. Le gouvernement persiste et s’entête dans son intention d’appliquer la loi 103, créant ainsi une justice à deux vitesses.

Une manifestation spectacle

Réplique à André Pratte : L’aveuglement volontaire

Dans votre éditorial du 30 septembre intitulé L’assimilation imaginaire, vous avez tenté une fois de plus de démontrer que le français au Québec n’est ni menacé, ni en déclin, et qu’il se porte mieux que jamais. Vous affirmez en partant que « depuis la Conquête, les francophones du Canada n’ont cessé de craindre la disparition de leur langue », mais que « jamais elle ne s’est produite. » De 1760 à 2006, la proportion de francophones a chuté de 78 % à 22,1 %. À l’extérieur du Québec, les Canadiens de la langue maternelle française ne forment plus que 4,5 % de la population. Seulement 2,5 % d’entre eux utilisent encore le français à la maison. Le taux d’assimilation des francophones du reste du Canada augmente à chaque recensement (39,3 % en 2006).

Crise d’Octobre – Un monument pour les 352 prisonniers d’opinion

Article de Mélissa Guillemette paru dans Le Devoir du 26 septembre 2010

Un monument sera érigé devant la Société Saint-Jean-Baptiste, à Montréal, en hommage aux personnes innocentes emprisonnées lors de la Crise d’octobre, en 1970.

Pour souligner les 40 ans de ce moment marquant de l’histoire du Québec, la Fondation Octobre 70, cofondée en 2007 par l’un des arrêtés, René Bataille, inaugurera le 16 octobre quatre plaques d’acier où seront découpés les noms de 352 «prisonniers d’opinion» incarcérés parce que soupçonnés d’avoir des liens avec le Front de libération du Québec.

Article du MacLean’s – « Un article haineux et diffamatoire »

Article paru dans le site Internet de TVA le 25 septembre 2010.

« C’est un article haineux et diffamatoire. Le magazine MacLean’s a profité de l’occasion, avec la commission Bastarache où l’on étale toutes sortes de corruption, pour salir le Québec. » Selon M. Beaulieu, un parallèle avec une situation canadienne pourrait facilement être établi : « Des gens croient que tout est permis. Dans le temps des commandites, on aurait pu dire que le Canada était le pays le plus corrompu. »