avril 2011

«Je voulais les coudées franches… je les ai!», Pauline Marois

Article de Denis Lessard paru dansLa Presse du 9 avril 2011.

«Nos analyses nous disent que le risque de s’intégrer à la communauté anglophone est beaucoup plus grand si on est passé par le collégial en anglais», explique-t-elle. Mais son programme proposera aussi l’enseignement intensif de l’anglais à la fin du primaire ou au début du secondaire.

«Avec cette position, le PQ se rapproche de ses revendications historiques, cela va favoriser un retour à l’unité du mouvement souverainiste», observe Mario Beaulieu, un ancien militant du PQ qui a quitté le parti. Actuel président de la Société Saint-Jean Baptiste, il faisait partie de la fronde qu’avait laminée Lucien Bouchard dès 1996. Pour Beaulieu, l’appui au PQ avait grimpé quand Mme Marois avait insisté sur les questions identitaires. Le projet avait dérapé par la suite -elle avait laissé tomber qu’on pourrait enseigner l’histoire en anglais, une explication tortueuse reprise par ses adversaires.

Français dans les cégeps: la SSJB critique l’avis du CSLF

Par Olivier Caron | MatinCanada – paru le 6 avril 2011 sur le site Yahoo-Actualité

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a réagi vivement mercredi à l’avis du Conseil supérieur de la langue française émis hier, qui portait sur les langues d’enseignement dans les cégeps. Selon l’organisme, la position du CSLF est «timorée», considérant le déclin du français à Montréal. La SSJB soutient que le financement et l’accès illimités aux cégeps publics anglophones ont pour effet de nuire à «l’intégration des allophones et à la cohésion sociale».

Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) manipule l’information, selon le mathématicien Charles Castonguay

MONTRÉAL, le 8 avril – Après avoir analysé l’Avis du CSLF sur la langue de l’éducation au collégial, le mathématicien Charles Castonguay conclue que le CSLF fait un usage sélectif des statistiques concernant la fréquentation des cégeps à l’heure actuelle. Selon le professeur Castonguay, les études indiquent que la langue des études collégiales exerce une incidence directe sur la langue des études universitaires et sur la langue de travail, ce que garde sous silence l’Avis du CSLF. Enfin, le CSLF omet de prendre en considération l’augmentation significative de la fréquentation des cégeps anglais par les francophones.

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Le mathématicien Charles Castonguay est disponible pour des entrevues cet après-midi.
Source: Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
514 843-8851, 514-839-4140

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !

En alléguant qu’une majorité d’allophones fréquente les cégeps français et qu’il faut préserver un certain équilibre linguistique et social, le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) propose de maintenir un accès et un financement illimités au cégep public anglais au Québec. La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal dénonce cette position timorée du CSLF, compte tenu de l’urgence de contrer le déclin du français à Montréal.

Cafouillage linguistique — Le français malmené au lancement du PLC

Article de Marco Fortier et Vincent Larouche paru dans Rue Frontenac le 3 avril 2011

Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu, a été encore plus cinglant. « Ce genre de problèmes techniques reflète le dossier dans son ensemble. C’est-à-dire que le Parti libéral, tout comme les conservateurs d’ailleurs, a des positions qui aboutissent à l’affaiblissement du français. Le bilinguisme à la Trudeau, c’est déjà clair que c’est un échec », a-t-il affirmé.