avril 2011

Le NPD, faux-ami du français Selon les mouvements Montréal et Montérégie français

Montréal, le 29 avril 2011 – Les mouvements Montréal et Montérégie français émettent de sérieuses réserves quant aux promesses du NPD sur la question de la place du français au Québec. Sur le site internet du NPD, on peut lire « nous défendons la langue française comme langue de travail et langue publique ». Le porte-parole du Mouvement Montréal français, Denis Trudel, rétorque : « Au contraire, le NPD, dans les faits, favorise le bilinguisme officiel à la manière Trudeau, qui aboutit à l’assimilation des francophones et à l’anglicisation des allophones. La Loi 101 n’a pas été conçue contre le bilinguisme individuel, mais contre le bilinguisme institutionnel. Par exemple, si les services publics rendus aux nouveaux citoyens sont systématiquement offerts dans les deux langues, ceux-ci concluront que la connaissance du français n’est pas une nécessité ».

Les 41 ans du Coup de la Brink’s aujourd’hui le 27 avril 2011

Pour l’occasion, nous vous invitons à lire le texte de Mario Beaulieu et de Christian Gagnon ainsi que le commentaire de Gilian Chainey parus l’an dernier dans Le Devoir.

Voici le lien pour le commentaire de Gilian Chainey: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/288378/lettres-la-honte

Société distincte, sauce NPD

Texte de Christian Gagnon paru dans le journal Metro du 27 avril 2011.

Lors du débat des chefs en anglais, Jack Layton a choisi un bien mauvais exemple pour promouvoir un système électoral proportionnel.

Voulant probablement capitaliser sur le peu de sympathie qu’ont les Canadiens-anglais pour les «separatists» du Bloc québécois, le chef néo-démocrate a décrit comme une injustice le fait qu’à la dernière élection fédérale le BQ a fait élire une cinquantaine de députés en recueillant l’appui de 1,3 million d’électeurs alors qu’avec 900 000 votes le Parti vert du Canada n’a envoyé aucun élu aux Communes.

Mais M. Layton ne peut pourtant ignorer qu’en 2008, le Bloc ne présentait aucun candidat à l’exté­rieur du Québec, tandis que le Parti vert briguait les suffrages dans tout le Canada. Le NPD prône-t-il la dilution électorale des 8 millions de Québécois dans les 26 millions de Canadiens anglais? Est-ce là sa conception du droit à l’autodétermination du peuple québécois?

Voter pour l’avenir du français au Québec

Texte de Mario Beaulieu publié dans Le Devoir du 27 avril 2011.

Le NPD a tenté de se montrer favorable à la défense du français en appuyant le projet de loi du Bloc québécois qui exigeait que la loi 101 soit respectée par les institutions fédérales, de la même façon que la loi sur le salaire minimum est respectée par les institutions fédérales. Puis, il s’est dissocié de ce projet de loi en reprenant l’argumentation des libéraux. Les néodémocrates ont proposé un autre projet de loi alambiqué et amoindri pour ne pas indisposer la majorité canadienne-anglaise. En vertu du projet de loi du NPD, les entreprises placées sous juridiction fédérale devaient répondre au Code canadien du travail légèrement amendé plutôt qu’à la loi 101. Thomas Mulcair a même accusé les bloquistes d’avoir intentionnellement voulu rendre son projet de loi inacceptable en s’attaquant à la sacro-sainte Loi fédérale sur les langues officielles.

Gare au NPD, dit la Société Saint-Jean-Baptiste

Article paru dans le site Internet du journal Metro du 26 avril 2011.

«Il faut bien réaliser que ce parti prétend (…) favoriser l’autonomie du Québec sans changer le cadre fédéral, lequel implique la subordination de la nation québécoise à la majorité canadienne-anglaise», a fait valoir mardi par communiqué la SSJB de Montréal, Mario Beaulieu.

Il a également écorché le parti de Jack Layton pour avoir proposé un projet de loi «alambiqué et amoindri» plutôt que d’appuyer le celui du Bloc québécois qui aurait eu pour effet d’assujettir les institutions fédérales à la loi 101. Le NPD voulait plutôt que les entreprises fédérales répondent au code canadien du travail légèrement amendé à la place de la loi 101, a dénoncé M. Beaulieu

Voter pour l’avenir du français au Québec et mettre le cap sur l’indépendance!

Montréal, 26 arvril 2011 – On peut comprendre que certains tenants de la gauche pour qui l’indépendance et l’avenir du français au Québec sont des objectifs secondaires soient tentés de voter pour le NPD. Mais il faut bien réaliser que ce parti, tout comme les autres partis fédéralistes, prétend réaliser la quadrature du cercle, c’est-à-dire favoriser l’autonomie du Québec sans changer le cadre fédéral, lequel implique la subordination de la Nation québécoise à la majorité canadienne-anglaise.

Faculté d’agriculture: la maîtrise du français n’est pas une exigeance

Article de Marie Allard paru dans La Presse le 26 avril 2011.

«Ça me semble inacceptable, dit Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Je trouve que le français devrait être au moins mentionné. Ces grands experts vont faire des études dans un milieu dont ils ne connaissent même pas la langue? Il y a un problème.»

Cette mollesse inquiète la Société Saint-Jean-Baptiste. «La multiplication de ces postes, par le fait du surfinancement des universités anglophones, a un impact sur l’anglicisation de la langue de travail», estime M. Beaulieu. Les universités anglophones de la province reçoivent 25% du financement de Québec et 35% des subventions fédérales, pour 8% de population de langue anglaise, dénonce-t-il.

Voter pour l’avenir du français au Québec et mettre le cap sur l’indépendance!

On peut comprendre que certains tenants de la gauche pour qui l’indépendance et l’avenir du français au Québec sont des objectifs secondaires soient tentés de voter pour le NPD. Mais il faut bien réaliser que ce parti, tout comme les autres partis fédéralistes, prétend réaliser la quadrature du cercle, c’est-à-dire favoriser l’autonomie du Québec sans changer le cadre fédéral, lequel implique la subordination de la Nation québécoise à la majorité canadienne-anglaise.

57 % des Québécois pour l’application de la loi 101 au cégep selon un sondage CROP-Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal

L’objectif de ce sondage était de démontrer que la question utilisée colore l’opinion des gens interrogés. Si on utilise une question qui présente la loi 101 comme une restriction ou une obligation, les gens sont naturellement portés à être contre. Mais lorsque les Québécois prennent en considération que le français est menacé par l’accès illimité aux cégeps publics anglais, ils appuient majoritairement l’application de la loi 101 aux cégeps.
Sondage CROP-SSJB

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois!

Communiqué paru dans L’Aut’Journal du 13 avril 2011.

La SSJB considère que le financement et l’accès illimités aux cégeps publics anglophones nuit à l’intégration des allophones et à la cohésion sociale. À l’ère de l’économie du savoir, il est crucial de mettre fin au sous-financement des réseaux collégial et universitaire de langue française au Québec. Comme dans la plupart des États développés à travers le monde, la langue nationale doit constituer la voie de la réussite économique et sociale à l’intérieur du Québec. Il y a urgence d’agir.