mai 2012

La loi 78 n’est pas sans rappeler l’ancien régime colonial anglais et la répression des Patriotes

C’est avec la plus grande vigueur que la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), fondée par les Patriotes en 1834, condamne la dérive autoritaire du gouvernement de Jean Charest. Par son projet de loi 78, celui-ci en est venu à traiter les étudiants comme des criminels. Cette loi n’est pas sans rappeler l’ancien régime colonial anglais qui, suite à l’insurection de 1837-1838, réprima durement le mouvement patriote en refusant tout dialogue. On n’a rien vu de semblable depuis la Loi des mesures de guerre en octobre 1970.

Après avoir pris connaissance du contenu du projet de loi 78, déposé hier soir par le gouvernement du Québec, la Société tient à réaffirmer sa solidarité avec le mouvement étudiant. La dernière assemblée générale annuelle de la SSJB a été marquée par un appui massif au mouvement étudiant contre la hausse des droits de scolarité et pour la gratuité scolaire.

Projet de loi 78 et Journée des Patriotes − Indignée, la SSJB fait un parallèle avec la répression des Patriotes

Montréal, le 18 mai 2012 − «C’est avec la plus grande vigueur que la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), fondée par les Patriotes en 1834, condamne la dérive autoritaire du gouvernement de Jean Charest. Par son projet de loi 78, celui-ci en est venu à traiter les étudiants comme des criminels. Cette loi n’est pas sans rappeler l’ancien régime colonial anglais qui, suite aux Rébellions de 1837-1838, réprima durement le mouvement patriote en refusant tout dialogue. On n’a rien vu de semblable depuis la Loi des mesures de guerre en octobre 1970» affirme Mario Beaulieu, président de la SSJB.

Après avoir pris connaissance du contenu du projet de loi 78, déposé hier soir par le gouvernement du Québec, la Société tient à réaffirmer sa solidarité avec le mouvement étudiant. La dernière assemblée générale annuelle de la SSJB a été marquée par un appui massif au mouvement étudiant contre la hausse des droits de scolarité et pour la gratuité scolaire.

Un lundi patriotique

Lettre d’opinion de Gilles Proulx, dans le Journal de Montréal, publié le 18 mai 2012

La Ville de Montréal continue d’honorer d’un nom de rue le pionnier de la guerre biologique que fut le général Amherst avec ses couvertures contaminées à la variole pour exterminer les Amérindiens. Pourtant, c’est le nom de Dollard des Ormeaux qui est entaché injustement d’infamie. Au début du nouveau millénaire, le PQ au pouvoir a même rebaptisé la fête nommée en son honneur en « fête des Patriotes »… Au moins, on n’est pas revenu à la fête de la Reine (ou Victoria Day en anglais).

Félix Leclerc à l’honneur

Article de Myriam Delisle, publié dans le Journal Étoile, le 8 mai 2012

Grâce à la Fondation du Prêt d’Honneur, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a fait l’acquisition du tableau Félix de l’Auberge des morts subites, de l’artiste peintre Huguette Brun, coauteure du livre Félix Leclerc, poète national, publié par les Éditions Vaudreuil.

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Ce grand portrait à l’huile s’ajoutera à la collection des magnifiques tableaux d’art qui ornent les murs de la maison Ludger-Duvernay, au 82, rue Sherbrooke Ouest à Montréal.

Huguette Brun se dit très heureuse que Félix, qui a œuvré pour la sauvegarde et la promotion de la langue française, occupe une place de choix dans ce haut lieu historique.
Cet héritage symbolise la lutte des patriotes, représentée par un organisme qui protège notre histoire nationale.

Microcosme montréalais

Histoire de Christian Gagnon, publiée dans le Journal Métro , le 9 mai 2012

Il pleuvait sur Montréal hier matin. L’autobus de la STM dans lequel je me trouvais se frayait un chemin parmi les cônes orange, dans la partie en travaux de l’avenue du Parc.

Une femme asiatique dans la trentaine attendait l’arrêt suivant, debout à la porte de sortie au milieu de l’autobus. Dans un français impeccable, le chauffeur d’origine maghrébine s’est adressé à elle depuis son volant : «Cet arrêt est annulé pour la durée des travaux, madame. Parce que je n’avais pas prévenu à l’avance, si vous le voulez, je peux vous faire descendre ici, à l’avant.»

LANGUE FRANÇAISE CONVIVIALE : Une réforme radicale?

Lettre d’opinion de Mario Beaulieu, publiée dans le Journal de Montréal , le samedi 5 mai 2012

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SON GÉNIE, C’EST SA SIMPLICITÉ
Le génie de la langue française, c’est justement sa simplicité.

Le français, comme outil de communication, d’échange et d’expression, est une des langues les plus riches, les plus efficaces et les plus subtiles du monde. Elle est vive, créative, souple, précise et adaptable. Elle ne nécessite pas d’être réformée pour s’affirmer dans le contexte de la mondialisation. Surtout que la dernière rectification orthographique proposée en 1990 offre notamment une grande souplesse quant à l’utilisation de la ponctuation, ce qui permet aux générations montantes de tirer le maximum des claviers numériques. Le génie de la langue française, c’est justement sa simplicité.

Les services gouvernementaux anglicisent le Québec AUX FRAIS DU SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN

JONQUIÈRE, le 2 mai 2012 – Le Mouvement Québec français (MQF) Saguenay-Lac-Saint-Jean, invite les représentants des médias à une conférence de presse en présence de M. Mario Beaulieu, président du MQF, Mme Brigitte Claveau du bureau régional du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), et Mme Claire Bouchard, présidente du MQF du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ils livreront les résultats d’une étude menée, par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) qui démontre notamment que les citoyens et citoyennes de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et des autres régions paient pour angliciser les Montréalais et éventuellement, l’ensemble du Québec.

Cette conférence publique se tiendra :

Le jeudi 3 mai – à 13 h 30
Syndicat de la fonction publique du Québec
2489 Saint-Dominique, Jonquière
Local 209