septembre 2009

Droit d’obtenir la preuve en français: un avocat débouté

Vincent Larouche, jeudi, 24 septembre 2009, Rue Frontenac

Sous prétexte que l’utilisation de l’anglais « ne pose pas préjudice » à son client, la Commission de l’immigration vient de débouter un avocat qui réclamait le droit d’obtenir une traduction française de la preuve contre ce dernier.

Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, affirme, quant à lui, qu’il est inacceptable que les autorités choisissent par défaut l’anglais pour traiter le dossier d’un immigrant potentiel au Québec.

« C’est inconcevable, surtout dans un secteur névralgique comme l’immigration à Montréal, où se fait l’intégration des nouveaux arrivants », dit-il.

Le plein droit au français devant un tribunal fédéral est menacé

PAR LIA LÉVESQUE, 24 septembre 2009, Métro Montréal, La presse canadienne

La saga du français à la Commission du statut de réfugié vient de franchir une autre étape, avec une décision qui semble lier le droit d’avoir toute la preuve en français au fait qu’un préjudice soit subi, en cas contraire.

L’avocat dans ce dossier, Me Stéphane Handfield, a rencontré la presse, jeudi à Montréal, aux côtés du président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu, et du député du Bloc québécois responsable de ces questions, Thierry St-Cyr.

Un jugement de la CISR bafoue le droit au français et crée un dangereux précédent

Montréal, le 24 septembre 2009 – La saga opposant Stéphane Handfield à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) sur le droit de procéder en français, vient de franchir une autre étape suite à la publication du jugement du commissaire Dumoulin. Lors d’une conférence de presse aujourd’hui, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), Mario Beaulieu, le député du Bloc Québécois, Thierry St-Cyr et Me Stéphane Handfield ont dénoncé avec vigueur ce recul du français qui crée un dangereux précédent.

La Coalition critique l’idéologie qui promeut le multiculturalisme canadien au dépend de l’histoire nationale du Québec

Nous lançons un appel aux associations et aux organismes d’enseignants, de parents, de citoyens, de professeurs et de chercheurs, ainsi qu’aux individus préoccupés à divers titres par l’enseignement de l’histoire à joindre la Coalition pour la promotion de l’enseignement de l’histoire au Québec. Vous pouvez nous contacter à coalitionhistoire@ssjb.com ou au 514-843-8851.

Enseignement de l’histoire – Pan de brouillard

Éditorial de Marie-Andrée Chouinard dans Le Devoir du lundi 21 septembre 2009

Ce constat donne tout à fait raison à la Coalition pour la promotion de l’enseignement de l’histoire au Québec de militer pour une révision en profondeur des cours d’histoire offerts à l’école, tous niveaux d’enseignement confondus, ce qu’ils ont réclamé la semaine dernière. Les chercheurs historiens qui soutiennent cette initiative contestent la mise à l’écart, dans les programmes officiels, de l’histoire politique et nationale.

Les programmes d’histoire doivent être revus

Par Marco Bélair-Cirino, Le Devoir, jeudi 17 septembre 2009

La Coalition pour la promotion de l’enseignement de l’histoire au Québec réclame de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, qu’elle commande la révision des programmes d’histoire offerts, des élèves du primaire jusqu’aux étudiants universitaires en enseignement.

Mise sur pied par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), la Coalition pour la promotion de l’enseignement de l’histoire au Québec, qui a officiellement commencé ses travaux hier, estime que les jeunes sont notamment victimes du biais idéologique des programmes d’histoire. Le cours Histoire et éducation à la citoyenneté vise, selon elle, à « faire la promotion du multiculturalisme canadien aux dépens de l’étude de l’histoire de la nation québécoise ».

Lancement de la Coalition pour la promotion de l’enseignement de l’histoire au Québec

Montréal, le 16 septembre – Les médias sont invités à une conférence de presse qui marquera le lancement officiel de la Coalition pour la promotion de l’enseignement de l’histoire au Québec, initiée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Pour Mario Beaulieu, porte-parole de la coalition et président de la SSJBM, « le Moulin à Paroles et les débats qu’il a suscités démontrent l’importance de la connaissance de l’histoire pour comprendre la société dans laquelle nous vivons. Il est donc essentiel que l’histoire soit enseignée adéquatement. Depuis quelques années, plusieurs individus et organisations ont exprimé leurs inquiétudes et leurs insatisfactions face au recul de l’enseignement de l’histoire au Québec. »

Cette conférence de presse aura lieu le mercredi 16 septembre à 10 h à la Maison Ludger-Duvernay au 82, rue Sherbrooke Ouest à Montréal.

Bravo à Vincent Rioux qui a créé le groupe «Pour la Loi 101 appliquée dans les cégeps»!

Il ne faut oublier qu’appliquer la Loi 101 au niveau collégial n’empêche personne d’aller au cégep privé en anglais, cela implique que le gouvernement finance des institutions d’éducation supérieure (les cégeps) dans la langue de la majorité, comme cela se fait partout au monde, sauf pour la minorité historique anglophone. Cela ne rend donc pas obligatoire le cégep français. Comme pour l’école primaire et secondaire, la Loi 101 indique de quelle façon le gouvernement finance les institutions publiques.

La brave CBC sous le feu sur les plaines d’Abraham

Andrew Chung, Toronto Star, 4 septembre 2009
Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, qui a aussi protesté contre la reconstitution, a dit que le sujet était toujours sensible car la défaite a marqué le début de l’assimilation et de la domination politique des Canadiens français. « La bataille n’est toujours pas terminée car au Québec, l’avenir du français (la culture et la langue) n’est pas assuré. » a précisé M. Beaulieu.

« Pourquoi la CBC choisit-elle d’investir l’argent du gouvernement canadien pour reconstituer un événement aussi douloureux de l’histoire canadienne, un événement qui a causé de nombreuses morts, des assassinats, des incendies et des vols ? » a demandé Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français.