Droit d’obtenir la preuve en français: un avocat débouté
Vincent Larouche, jeudi, 24 septembre 2009, Rue Frontenac
Sous prétexte que l’utilisation de l’anglais « ne pose pas préjudice » à son client, la Commission de l’immigration vient de débouter un avocat qui réclamait le droit d’obtenir une traduction française de la preuve contre ce dernier.
Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, affirme, quant à lui, qu’il est inacceptable que les autorités choisissent par défaut l’anglais pour traiter le dossier d’un immigrant potentiel au Québec.
« C’est inconcevable, surtout dans un secteur névralgique comme l’immigration à Montréal, où se fait l’intégration des nouveaux arrivants », dit-il.